Driving on city sidewalks - Where Angels Crowd to Listen

Chronique Maxi-cd / EP (28:17)

chronique Driving on city sidewalks - Where Angels Crowd to Listen

 

Traduction : Conduire sur les trottoirs...
Je voyais dans ce nom un profond désir de faire quelque chose de différent, quelque chose qui bouscule d'une manière ou d'une autre, quitte à s'aventurer là où il ne faut pas.
Avec When angels crowd to listen, les canadiens délivrent les 28 premières minutes d'une discographie qu'on espère bientôt longue...
Si, et seulement si, le groupe parvient à éviter des pièges dans lesquels il tombe trop facilement...
 
Je me souviens de Driving on city sidewalks sur la 3e compilation de son label français : Red Plane records. J'en étais tombé amoureux.
Sauf qu'avec Where angels crowd to listen, j'ai un peu déchanté.
Mes goûts ont certes évolué, mais le groupe s'était éloigné de cet émo qui vient tirer la plus lointaine des émotions.
Non, cette fois le groupe n'y est pas parvenu. En servant des arpèges mélancoliques sur les deux premières pistes ainsi que sur la dernière on pouvait espérer quelque chose... Mais rien.
Un chant posé, appliqué, plaintif sans en faire trop, qui tire un peu dans ce que Mineral faisait à l'époque d'End serenading.
Parfois ça chante faux, c'est normal... Mais là où ça pêche c'est quand il y a un soutien vocal franchement lourd, inutile ("To finish the race") ou hurlant et carrément à côté de la plaque sur le titre éponyme. Un morceau qui s'enfonce dans la médiocrité puisqu'il fait appel à un chant féminin très mal venu. Bien chanté, du moins justement, mais absolument pas transcendant.
 
Quand on termine la 2e piste, on a presque envie d'arrêter le cd quand...
"Tear repair" commence. Et là on ne regrette pas d'avoir persévéré. Non pas pour le sentiment d'avoir de la nouveauté. Juste une compo touchante : une guitare acoustique, une voix. Parfois il ne faut pas grand chose.
"And ever since" joue la carte de la mélancolie électrique, dans un style post-rock instrumental. On ressort l'arpège qui fait pleurer dans les chaumières après avoir proposé une longue introduction atmosphérique (limite shoegaze). C'est un peu limite tant c'est convenu, mais ça passe...
 
...ça aurait pu casser quand le même arpège nous fait tourner la tête durant les premières minutes du marathon "Farewell to knowing it all". 10 minutes post-rock, instrumentales toujours, réussies mais qui manquent d'audace malgré la cassure électrique et plus intense après 6min30
C'est le triste constat des trois dernières pistes qui restent malgré tout des compositions à ne pas rater et qui suivent deux morceaux à oublier rapidement.
Driving on city sidewalks est encore trop inégal pour être marquant.Driving on city sidewalks...
Traduction : Conduire sur les trottoirs...
Je voyais dans ce nom un profond désir de faire quelque chose de différent, quelque chose qui bouscule d'une manière ou d'une autre quitte à s'aventurer là où il ne faut pas.
Avec "When angels crowd to listen", les canadiens délivrent les 28 premières minutes d'une discographie qu'on espère bientot longue...
Si, et seulement si, le groupe parvient à éviter des pièges dans lesquels il tombe trop facilement...
 
Parce que je me souviens de Driving on city sidewalks sur la 3e compilation de son label français : Red Plane records. J'en étais tombé amoureux.
Sauf qu'avec Where angels crowd to listen, j'ai un peu déchanté.
Je ne pensais pas avoir changé. Mes goûts ont certes évolués, mais le groupe s'était éloigné de cet émo qui vient tirer la plus lointaine des émotions.
Non, cette fois le groupe n'y est pas parvenu. En servant des arpèges mélancoliques sur les deux premières pistes ainsi que sur la dernière on pouvait espérer quelque chose...mais rien.
Un chant posé, appliqué, plaintif sans en faire trop, qui tire un peu dans ce que Mineral faisait à l'époque d'End serenading.
Parfois ça chante faux, c'est normal...mais là où ça pêche c'est quand il y a un soutien vocal franchement lourd, inutile ("To finish the race") ou hurlant et carrément à côté de la plaque sur le titre éponyme. Un morceau qui s'enfonce dans la médiocrité puisqu'il fait appel à un chant féminin très mal venu. Bien chanté, du moins justement, mais absolument pas transcendant.
 
Quand on termine la 2e piste, on a presque envie d'arrêter le cd quand...
"Tear repair" commence. Et là on ne regrette pas d'avoir perseverer. Non pas pour le sentiment d'avoir de la nouveauté. Juste une compo touchante : une guitare acoustique, une voix. Parfois il ne faut pas grand chose.
"And ever since" joue la carte de la mélancolie electrique, dans un style post-rock instrumental. On ressort l'arpège qui fait pleurer dans les chaumières après avoir proposé une longue introduction atmosphérique (limite shoegaze). C'est un peu limite tant c'est convenu, mais ça passe.
 
Ca aurait pu casser quand le même arpège nous fait tourner la tête durant les premières minutes du marathon "Farewell to knowing it all". 10 minutes post-rock, instrumentales toujours, réussies mais qui manquent d'audace malgré la cassure éléctrique et plus intense après 6min30
C'est le triste constat des trois dernières pistes qui restent malgré tout des compositions à ne pas rater et qui suivent deux morceaux à oublier rapidement.
Driving on city sidewalks est encore trop inégal pour être marquant.
photo de Tookie
le 27/09/2010

0 COMMENTAIRE

AJOUTER UN COMMENTAIRE

anonyme


évènements