General Lee - Roads

Chronique CD album (01:00:09)

chronique General Lee - Roads

 

Début 2006 je me rendais à un concert de General Lee, à Liévin (salle l'Arc en Ciel) si je me souviens bien. Ce soir là le batteur portait un tee-shirt Cult of Luna, c'était l'époque "Salvation" : tout le monde était encore sous le coup de cet album, moi y compris.
 
5 années sont passées et il semblerait que le groupe n'ait jamais retiré ce tee-shirt Cult of Luna qui leur colle à la peau. Voilà qui ne serait pas un drame si seulement leur musique ne s'en inspirait pas autant.
Il y a un peu plus de deux ans, lors de la sortie d'"Hannibal Ad portas", on vérifiait cette influence. Cette fois elle en transpire, voire nous en dégoute.
Les "Drifting" ou "Our last struggle winter", remarquables sur l'album précédent semblent bien loin, remplacés par des morceaux certes puissants, appuyés par un son parfait, mais sans saveur.
 
Alors, sans s'emballer dans le négatif, il faut tout de même souligner quelques bons morceaux, à commencer par "The red room" appréciable pour l'harmonie des deux guitares (gros riff lourd/arpège mélo) et pour la continuité avec "Those of the unlight" (et sa conclusion dans une envolée) marquant le lien entre des passages mid tempo et sludge. Mais qu'y a t-il de nouveau ? Qu'y a t-il de surprenant, de fort ? Rien.
Pire! Puisqu'on fera le même constat dans "In reverse"  (entre autres...)
Ce titre nous gratifie d'ailleurs d'une première surprise : un chant clair et bien appliqué qui fera son petit effet lorsqu'il sera superposé avec un chant agressif.
 
On aura bien ce bon titre acoustique "Hunted (ashes by the dawn)" en milieu d'album, qui brise un peu la monotonie qui englobe ce copier/coller raté d'un opus précédent qu'on ne voulait pas retrouver malgré sa qualité.
General Lee poursuit dans le vice en terminant par un titre instrumental avec une ambiance lourde et froide, (quitte à me répéter : comme sur "HaP") : mais on n'a plus cette sensation de dévastation, ce vide que les nordistes créaient et qui nous avait fait aimer ce groupe
On pourrait continuer dans le détail les similitudes avec leur précédente création, mais vous avez compris l'idée.
 
Cette double proximité des influences et de leur passé joue donc un sale tour à General Lee qui durant 60 minutes n'arrive pas à nous convaincre, et ce, malgré un chant qui se veut déchirant, une complémentarité des guitares et la lourdeur de la section rythmique : on reste sur une oeuvre bien trop fade pour nos attentes.
Voilà qui contraste bien avec cette chronique, faisant chuter General Lee du piédestal sur lequel on les avait peut-être installés trop vite...
Voilà qui contraste bien avec cette chronique, faisant chuter General Lee du piédestal sur lequel on les avait peut-être installés trop vite...Début 2006 je me rendais à un concert de General Lee, à Liévin (salle l'Arc en Ciel) si je me souviens bien. Ce soir là le batteur portait un tee-shirt Cult of Luna, c'était l'époque Salvation : tout le monde était encore sous le coup de cet album, moi y compris.
 
5 années sont passées et il semblerait que le groupe n'ai jamais retiré ce tee-shirt Cult of Luna qui leur colle à la peau. Voilà qui ne serait pas un drame si seulement leur musique ne s'en inspirait pas autant.
Il y a un peu plus de deux ans, lors de la sortie d'Hannibal Ad portas, on remarquait cette influence. Cette fois elle en transpire, voire nous en dégoute.
Les "Drifting" ou "Our last struggle winter", remarquables sur l'album précédent semblent bien loin, remplacés par des morceaux certes puissants, appuyés par un son parfait, mais sans saveur.
 
Alors, sans s'emballer dans le négatif, il faut tout de même souligner quelques bons morceaux, à commencer par "The red room" appréciable pour l'harmonie des deux guitares (gros riff lourd/arpège mélo) et pour la continuité avec "Those of the unlight" (et sa conclusion dans une envolée) marquant le lien entre des passages mid tempo et sludge. Mais qu'y a t-il de nouveau ? Qu'y a t-il de surprenant, de fort ? Rien. Pire! Puisqu'on fera le même constat dans "In reverse".
Ce titre nous gratifie d'ailleurs d'une première surprise : un chant clair et bien appliqué qui fera son petit effet lorsqu'il sera superposé avec un chant agressif.
 
On aura bien ce bon titre acoustique "Hunted (ashes by the dawn)" en milieu d'album, qui brise un peu la monotonie qui englobe ce copier/coller raté d'un opus précédent qu'on ne voulait pas retrouver malgré sa qualité.
General Lee poursuit le vice en terminant par un titre instrumental avec une ambiance lourde et froide, (quitte à me répéter : comme sur HaP).
On pourrait continuer dans le détail les similitudes avec leur précédente création, mais vous avez compris l'idée.
 
Cette double proximité des influences et de leur passé joue donc un sale tour à General Lee qui durant 60 minutes n'arrive pas à nous convaincre, et ce, malgré un chant qui se veut déchirant, une complémentarité des guitares et la lourdeur de la section rythmique : on reste sur une oeuvre bien trop fade pour nos attentes.
Voilà qui contraste bien avec cette chronique, faisant chuter General Lee du piédestal sur lequel on les avait peut-être installés trop vite...Début 2006 je me rendais à un concert de General Lee, à Liévin (salle l'Arc en Ciel) si je me souviens bien. Ce soir là le batteur portait un tee-shirt Cult of Luna, c'était l'époque Salvation : tout le monde était encore sous le coup de cet album, moi y compris.
 
5 années sont passées et il semblerait que le groupe n'ai jamais retiré ce tee-shirt Cult of Luna qui leur colle à la peau. Voilà qui ne serait pas un drame si seulement leur musique ne s'en inspirait pas autant.
Il y a un peu plus de deux ans, lors de la sortie d'Hannibal Ad portas, on remarquait cette influence. Cette fois elle en transpire, voire nous en dégoute.
Les "Drifting" ou "Our last struggle winter", remarquables sur l'album précédent semblent bien loin, remplacés par des morceaux certes puissants, appuyés par un son parfait, mais sans saveur.
 
Alors, sans s'emballer dans le négatif, il faut tout de même souligner quelques bons morceaux, à commencer par "The red room" appréciable pour l'harmonie des deux guitares (gros riff lourd/arpège mélo) et pour la continuité avec "Those of the unlight" (et sa conclusion dans une envolée) marquant le lien entre des passages mid tempo et sludge. Mais qu'y a t-il de nouveau ? Qu'y a t-il de surprenant, de fort ? Rien. Pire! Puisqu'on fera le même constat dans "In reverse".
Ce titre nous gratifie d'ailleurs d'une première surprise : un chant clair et bien appliqué qui fera son petit effet lorsqu'il sera superposé avec un chant agressif.
 
On aura bien ce bon titre acoustique "Hunted (ashes by the dawn)" en milieu d'album, qui brise un peu la monotonie qui englobe ce copier/coller raté d'un opus précédent qu'on ne voulait pas retrouver malgré sa qualité.
General Lee poursuit le vice en terminant par un titre instrumental avec une ambiance lourde et froide, (quitte à me répéter : comme sur HaP).
On pourrait continuer dans le détail les similitudes avec leur précédente création, mais vous avez compris l'idée.
 
Cette double proximité des influences et de leur passé joue donc un sale tour à General Lee qui durant 60 minutes n'arrive pas à nous convaincre, et ce, malgré un chant qui se veut déchirant, une complémentarité des guitares et la lourdeur de la section rythmique : on reste sur une œuvre bien trop fade pour nos attentes.
Voilà qui contraste bien avec cette chronique, faisant chuter General Lee du piédestal sur lequel on les avait peut-être installés trop vite...
photo de Tookie
le 26/11/2010

2 COMMENTAIRES

pidji

pidji le 26/11/2010 à 11:03:40

malheureusement du même avis : tout est trop calibré, on sent les plans arriver à 5 miles, et le passage chanté, CULT OF LUNA l'a déjà fait sur "somewhere along the highway"... Bref, une copie qui donne pas envie cette fois-ci, vraiment dommage car j'apprécie vraiment GENERAL LEE pourtant.

kurton

kurton le 26/11/2010 à 17:58:48

Ah ben merde...je vais pencher une oreille la dessus tout de meme...

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anonyme


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