Glitter Wizard - Opera Villains

Chronique CD album

chronique Glitter Wizard - Opera Villains

J'ai découvert les déglingos de Glitter Wizard avec leur précédent opus, Hollow Earth Tour (et je vous en ai causé dans nos pages). Les voilà qui s'attaquent à l'opéra... sans en fait vraiment changer leur formule qui n'en est pas une...

 

« A Spell So Evil » sert d'ouverture à notre Opéra, c'est une chanson rapide qui se lance sur la basse et la batterie, le synthé est spatial au possible (quasiment une constante dans ce livret), on change immédiatement d'atmosphère avec le lent, sombre mais un peu planant quand même, « The Toxic Lady » et on passe à l'acoustique avec « Fear of the Dark » (qui n'est pas un reprise d'Iron Maiden), juste du chant parfois très haut perché et de la guitare acoustique. L'esprit de Deep Purple plane sur le rapide « Ten Foot Man » notamment l'orgue mais rassurerez-vous vous aurez aussi votre dose de synthé space. Vous avez suivi ? Après du rapide, on a un mid tempo ! C'est l'instrumental, rapide, urgent et heavy, « March of the Red Cloaks » sur lequel outre des claviers spatiaux on retrouve un cuivre (une trompette ou un trombone...). La suite est logique : un lent et aérien morceau acoustique et mélancolique, principalement en piano-voix mais avec aussi une guitare claire, notamment un solo très aérien (« Rats ») ! Comme de bien entendu « Dead Man's Wax » est rapide, énervé, heavy et avec un clavier spatial, « Hall of the Oyster King » est mid tempo et vu son titre on n'est guère étonné de retrouver sur un passage le thème de « In the Hall of the Mountain King » d'Edvard Grieg (popularisé aussi par Savatage), le clavier vient toujours des fins fonds de l'espace et on a une accélération menée par une flûte traversière (très 70's) qui se lance dans un très long solo qui fonctionne à merveille (avec un synthé psyché et une gratte heavy en même temps) et, même si n'est pas vraiment un morceau mais une intro, on a notre passage acoustique en guitare et clavier avec « Prelude to a Duel » qui va lancer le dernier titre « Warm Blood ». Ce dernier relativement long (près de 6min30s) débute assez calmement avec un côté hispanisant, un énervement soudain en fait un mid tempo qui tape dur toujours avec des synthés space et psyché, ce final passe par de nombreux changements de rythme et permet à Wendy Stonehendge de nous faire des vocalises.

 

Le groupe est toujours aussi frappadingue et c'est ça qui est cool avec eux, ils sont inclassables mais leurs albums sont vraiment géniaux à écouter, sans temps morts avec des surprises à tous les étages.

 

Opera Villains est disponible en CD digipak et vinyle (noir, rose, jaune avec splatter, et test-press).

photo de Papy Cyril
le 17/04/2019

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