Inward - Corrida

Une chronique qui dépayse, écrite depuis la grosse pomme.

Ah non depuis Cherbourg mince ! Bon pour moi, ça reste exotique tout de même.

Mon erreur géographique n'est pas qu'un signe de manque de culture manifeste. Non. Car les gars d' Inward lance leur plaque comme de vrais Tough Guys new-yorkais. On sent que eux aussi mènent leur propre guerre contre l'Emo. La seule qui est digne de respect.

Pas de Metal ici (Mise à part l'intro de "World Of War", zut), on est dans les gimmicks réjouissantes des premiers Madball. Des compos sèches donc, commençant souvent lourdement mais n’hésitant pas à tout envoyer pitt-buller dans les chaumières ou plutôt dans les vieux squats des familles.

Classique, vous avez dit classique ?

Oui certes ,mais rudement mené et hurlé par un costo au micro qui s'arrache la gorge sans borborygme canin, comme du Kickback oldschool.

Donc ça passe classe comme une masse dans la face. C'est nul mais faites z'en vous des rimes en ass !

Le petit effet inhérent à l'écoute du style quand il est fidèlement joué, se fait vite sentir. Secouage de nuque et balayette derrière le genou du voisin. Merde c'est ma femme. Désolé.

Les Normands sont aussi fidèles à l'aspect politique/engagé de la scène HxC et qui se perd parfois : la pochette, le titre de la plaque et la première plage consacrée à Paul Watson (un de mes anciennes idoles, un peu comme Casimir, mais en moins orange) ne mentent pas.

Six titres de HxC solides, velus et qui méritent amplement de rester la bouche fermée, d'enlever ses piercings et d'éviter les attouchements sexuels pour limiter les accidents... au milieu du pit.

Crom-Cruach

le 31/03/2017