Jack And The Bearded Fishermen - Hunting isn't easy... When dogs become wolves

Chronique Vinyle 12" (32:46)

chronique Jack And The Bearded Fishermen - Hunting isn't easy... When dogs become wolves

Y a des disques comme ça…

 

On sait qu’il faut les chroniquer mais on oublie. On oublie même de les écouter malgré les conseils répétés de Pierre, Paul ou Jacques qui nous répètent toujours :

 

« tu connais Jack And The Bearded Fishermen? C’est pas mal du tout comme truc! -ouais, non, je connais pas mais je dois justement le chroniquer… »

 

Bon voilà ok, ça c’est fait… Je n’ai aucune excuse, le disque circule depuis bien un semestre et moi je débarque, j’appuie enfin sur play et je prend ma tatane !

J&TBFM (putain même l’acronyme est pas possible !), c’est du gros stoner sludge bien rough et frontal avec une bonne dose de reverb sur les voix comme on l’aime ! Déjà, le son bute comme il faut, les riffs sont bien classiques mais super efficaces, les tricotages à la guitare très joli et jamais démonstratifs… Ils sont d’où au fait ? Texas ? Floride ? Suisse ? … Et non, Besançon ! Dans le genre, ça peut rappeler Akimbo ou Taint pour le groove implacable mais en bien plus direct (quand je dis direct, je veux pas dire brutal hein, faut pas déconner non plus). Dans le genre ça peut aussi faire penser aux Melvins ou à n’importe quel groupe de stoner gras, mais en plus moderne (la petite touche hardcore qui va bien quoi).

 

Après impossible, malheureusement, d’aligner des pages sur cet ep. Ça compresse, ça condense les bonnes idées, ça fait dans le laminoir homogène, mais ça manque encore peut être un peu de folie pour que l’on puisse discerner les grands moments du disque sur les 5 titres qui le composent (moins l'intro). Je soulignerai néanmoins Don’t need Friday et son orgue un peu grotesque mais bien trippant. La dernière piste du disque se démarque aussi ,par sa durée déjà, mais aussi par ses riffs qui tournent en boucles et ses montées en puissances qui aèrent bien l’ensemble, même si c’est un peu tard pour ça (on sent que l’aération des compos n’est pas forcément l’objectif premier des lascars).

 

Que du bon messieurs dame et surtout, rien à jeter (peut être mise à part la pochette que je trouve bof bof malgrés l’effort de la proposer en 5 coloris différents).

Un excellent disque qui n’a pas attendu qu’un branleur comme moi en fasse l’éloge. Toujours dispo ? Foncez !

photo de Swarm
le 13/10/2009

2 COMMENTAIRES

refuse to keep silent

refuse to keep silent le 13/10/2009 à 17:33:49

J'adore ce groupe!

ocinatas

ocinatas le 26/12/2009 à 19:42:35

en concert à Paris le 21 février 2010

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