Jordan Rudess - Prime Cuts

Chronique CD album (54:07)

chronique Jordan Rudess - Prime Cuts
Jordan Rudess est surtout connu pour son rôle de claviériste au sein de Dream Theater. Considéré comme un véritable « Pianist Hero », il sort ici une compilation de divers projets auxquels il a participé. « Prime Cuts » est le résultat final de la réunion de Liquid Tension Experiment, mais également de compositions et d’autres travaux.
Pour cette compilation, les guests sont tout simplement merveilleux, en l’occurrence Robert Berry, Marc Bonilla, Terry Bozzio, Jerry Goodman, Tony Levin, Rod Morgenstein, John Petrucci, Simon Phillips, Mike Portnoy, Kip Winger, Mark Wood, rien que ça !

« Prime Cuts » étant une compile, le résultat est des plus éclectique. On passe du titre déjanté et ultra technique à la Dream Theater avec « Universal Mind », au standard classique avec un seul piano comme dans « Revolutionary Etude ». Nous aurons également droit à un morceau électro-country (« Hoedown ») très agréable. Influences oblige, il est impossible de présenter cet album sans parler du côté progressif qu’il contient. Vous l’aurez compris, C’est très varié et il y en a pour tous les goûts. Que l’on soit fan de progressif, de classique ou encore de Jazz fusion, chacun y trouvera son compte.

C’est indéniable, Jordan Rudess maîtrise parfaitement son instrument. Ici, il nous montre tous les aspects de son clavier avec des effets parfois farfelus mais qui assurent un rendu génial. Et puis, son talent… « Prime Cuts » est une véritable claque. L’américain est à son apogée avec des descentes de notes incroyables, et des compositions de maître. L’accompagnement n’est pas en reste et chaque instrument est parfaitement mis en place et expose une technique incomparable. Pour résumer, on s’en prend de tous les côtés !

« Prime Cuts » est finalement un « résumé » plus qu’honnête de la carrière de Mister Jordan Rudess. Beaucoup de facettes de sa personnalité sont présentes dans cette compilation au travers d’un éclectisme certain, et il est étonnant de voir comment il arrive à être bon dans une multitude de registres, plus variés les uns que les autres. Attention toutefois, ce n’est pas un album des plus faciles d’accès : l’ennui guette le non habitué ! Pour le reste, c’est un régal pour les oreilles ! Merci !
photo de Finisterra
le 11/01/2009

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