Mona - S/T

Chronique CD album (35)

chronique Mona - S/T

La rencontre avec ce groupe commence par un message laconique de notre très grand : « Pour les albums, tu  ne voudrais pas me faire MONA aussi ? ».  On ne le soulignera jamais assez, mais ce n’est pas un boulot simple d’être grand ordonnateur de votre webzine préféré. Entre les chroniqueurs qui parfois traînent la patte avant de rendre leur copie, les labels et les bookeurs qui aimeraient que ça arrivent… hier. Et la musique là dedans, qui inlassablement grossie, enfle, déborde de partout et dans tous les domaines ; ces groupes, à qui il faut promettre un lectorat et plus une oreille attentive. Ça grouille, ça bourgeonne, manquerait plus que l’on passe à côté en plus !

Mona en sanskrit signifie unique, non ça ne vient pas de là. En vieil anglais, c’est la lune, moui pourquoi pas, « Shhoting the mon » ? En arabe, on donne le sens de vœu. Ben voilà, vos désirs se réalisent !

 

Pour le coup, c’est au rayon Pop que je m’arrête. Pop rayon U2 et plutôt celui des années 2000, la période la moins inspirée. Dès les premières écoutes, on devine que le groupe veut plaire. Rien de mal en soi, TOUS les groupes cherchent à plaire d’une manière ou d’une autre, à exister. Faire de la musique est un plaisir et/ou une catharsis. Ce premier effort a de nombreux atouts pour s’attirer les regards du grand public, pas forcément celui des – connaisseurs-. Pour eux, le disque est idéal pour la route qui mène vers les vacances. Un objet consommable et jetable, l’intérêt créatif étant mineur. Par contre pour les aficionados de la pop musique version rock et poses, cet album a tout d’un must.

 

Mona délivre une musique légère, bien jouée, pleine d’emphases dans les moments importants des plages étalées. Les breaks tombent au bon moment, les refrains sont agréables à fredonner, les riffs tout edg-iesques qu’ils sont, procurent des sensations.

En un mot comme en cent, les natifs de Nashville réussissent le disque que les irlandais n’ont plus réussis depuis Unforgetable Fire dans le meilleur des cas et  All That You Can't Leave Behind  dans le plus mauvais scénario. Gageons que pour le deuxième long jeu, ils revisiteront Achtung Baby (bonne chance !).  L’avenir pour Mona, soit ils reprennent le flambeau des 4 dublinois, et deviennent énormes, soit ils sombrent dans l’oubli.

photo de Eric D-Toorop
le 09/07/2011

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