Opposite self - The paradox of power

Chronique CD album (30 minutes)

chronique Opposite self - The paradox of power

 

Les influences sont toujours un mal pour un bien.
Il faut des repères pour les auditeurs, puis pour les musiciens, qu'ils soient amateurs ou professionnels, ces influences sont parfois des modèles, des maîtres que l'on souhaite dépasser.
 
Par contre, si jouer à retrouver certaines similarités peut être amusant le temps d'une chanson, quand on reconnait direct le groupe préféré de la formation qu'on écoute, ces derniers ont du souci à se faire.
Déjà là où ça merde c'est l'introduction.
Un piano, le tonnerre qui claque, la pluie qui tombe : on fait ça pendant 1.44 et voilà une piste. Cette mode commence sérieusement à être pesante... Surtout qu'elle dure depuis bien trop longtemps.
L'excuse de retrouver la même mélodie au piano sur la piste suivante justifiera aux yeux de certains cette première piste (pas aux miens).
 
Et là les soucis commencent...
Une production qui laisse une large place à un chanteur dont le timbre, personnellement, m'enchante peu dans les parties claires. Par contre le bougre appuie sur certains termes, et ne manque pas de talent dans les passages énervés.
Derrière : on a une sorte de "néo-métal" mixé à du Tool.
Tool est la formation copiée, pompée. Le groupe s'en inspire trop largement. Si la 1ère piste échappe à ce constat, les premières secondes de "Self facing" laissent découvrir la face sombre d'un groupe peu motivé par la recherche.
En ressortent les défauts du combo : 
-Un chant qui manque parfois de charisme et plus généralement d'intérêt. Parfois à côté de la plaque comme sur "Constant collapse".
-Une 2nde grosse voix qui ne durcit pas le ton.
-Des compos qui ne sont pas mauvaises mais absolument pas marquantes. Des riffs typés Néo qu'on a trop souvent entendu pour nous toucher, malgré une construction plus complexe et fouillée que des titres faits pour les grandes ondes.
 
On a beau persévérer dans cet ep, aller jusqu'à "Illusivity", un peu sombre, tortueux avec son arpège on ne retire rien.
Même la piste cachée de 2min34, très éloignée des sphères métalliques, achève un produit bien trop fade.
Les titres sont plutôt longs et auraient pu tenir la route il y a quelques années de cela mais la mode néo est passée depuis quelques temps.
Quant à la proximité avec Tool, elle est indéniable, tant les crescendi, les riffs typés et même le jeu de la section rythmique sont reconnaissables.
Dans le fond ce n'est pas mauvais, il faut savoir construire des titres comme ceux proposés par Opposite self... Mais dans les faits tout cela risque de paraître dépassé.
The paradox of power manque de timing (sorti 10 ans trop tard) et, plus gênant, de charme...Les influences sont toujours un mal pour un bien.
Il faut des repères pour les auditeurs, puis pour les musiciens, qu'ils soient amateurs ou professionnels, ces influences sont parfois des modèles, des maitres que l'on souhaiter dépasser.
 
Par contre si jouer à retrouver certaines similiarités peut être amusant le temps d'une chanson, quand on reconnait direct le groupe preféré de la formation qu'on écoute, ces derniers ont du souci à se faire.
Déjà là où ça merde c'est l'introduction.
Un piano, le tonnerre qui claque, la pluie qui tombe : on fait ça pendant 1.44 et voilà une piste. Cette mode commence sérieusement à être pesante...
L'excuse de retrouver la même mélodie au piano sur la piste suivante justifiera aux yeux de certains cette première piste (pas aux miens).
 
Et là les soucis commencent...
Une production qui laisse une large place à un chanteur dont le timbre, personnellement, m'enchante peu dans les parties claires. Par contre le bougre appuye sur certains termes, et ne manque pas de talent dans les passages enervés.
Derrière : on a une sorte de "néo-métal" mixé à du Tool.
Tool est formation copiée, pompée. Le groupe s'en inspire trop largement. Si la 1ère piste échappe à ce constat, les premières secondes de "Self facing" laissent découvrir la face sombre d'un groupe peu motivé par la recherche.
En ressortent les défauts du combo : 
-Un chant qui manque de charisme et d'interêt. Parfois à côté de la plaque sur "Constant collapse".
-Une 2nde grosse voix qui ne durcit pas le ton.
-Des compos qui ne sont pas mauvaises mais absolument pas marquantes. Des riffs typés Néo qu'on a trop souvent entendu pour nous toucher.
 
On a beau perseverer dans cet ep, aller jusqu'à "Illusivity", un peu sombre, tortueux avec son arpège on ne retire rien.
Même la piste cachée de 2min34, très éloignée des sphères métalliques achève un produit bien trop fade.
Les titres sont plutôt longs et auraient pu tenir la route il y a quelques années de cela mais la mode néo est passée depuis quelques temps.
Quant à la proximité avec Tool, elle est indéniable, tant les crescendi, les riffs typés et même le jeu de la section rythmique sont reconnaissables.
Dans le fond ce n'est pas mauvais, il faut savoir construire des titres comme ceux proposés par Opposite self...mais dans les faits tout cela est depassé.
The paradox of power manque de timing (sorti 10 ans trop tard) et, plus gênant, de charme...
photo de Tookie
le 16/09/2010

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