Ritual Chamber - Obscurations (To Feast On The Seraphim)

Chronique CD album (59:18)

chronique Ritual Chamber - Obscurations (To Feast On The Seraphim)
Si vous ne vous êtes encore jamais demandé ce que pouvait bien faire de ses après-midi de RTT un ancien membre de Drawn And Quartered, Evoken, Funebrarum, Evoken ou du cultissime Infester, il est temps de vous poser la question. Mais ne vous foulez pas trop la cervelle, la réponse est sous vos yeux: Ritual Chamber.  Du Death Metal old school, poissard jusqu'au bout du bout du trognon, du Death Metal puissant, du Death Metal avec un gros "D" et un gros cul adipeux et poussiéreux.


 


Une fois l'œil jeté sur le CV du membre unique de Ritual Chamber, on devine le genre de popote qu'il nous a concocté. Numinas – Dario Derna de son nom de baptême – a donc rangé sa chambre à rituel et y a retrouvé tout un tas de riffs, d'ambiances et de babioles sous son plumard et les a fourrées dans son projet solo. Du coup, ce premier album de Ritual Chamber brasse un Death Metal obscur et visqueux qui parfois laisse traîner ses mélodies rampantes vers un Funeral Doom macabre. Entre Encoffination, Father Befouled, Funebrarum et Drawn And Quartered... vous voyez le genre? Non? Tant pis.


 


Une lampée de Death Metal à la subtilité de diplodocus en surpoids, voilà ce qui vous pend au nez avec Obscurations (To Feast On The Seraphim). D'un point de vue originalité, le groupe frise le zéro absolu, par contre, d'un point de vue atmosphère, on est sur un petit nuage qui flotte au dessus des plaines du Tartare (fais-moi frais)... On avait pas été autant émoustillé depuis le Mortal Throne Of Nazarene ou le Onward To Golgotha de qui-vous-savez. D'ailleurs, Ritual Chamber assume pleinement son rang de clone d'Incantation, le grain de la voix, les sonorités couinantes qui épicent l'ensemble de la tambouille et même la voix, tout, absolument tout rappelle l'âge d'or de la bande à John McEntee.


 


Plagiat? Imitation? Hommage? Libre à vous de juger de l'utilité de ce genre d'albums dont la seule prétention est de faire vivre la flamme du bon vieux vrai gros Death Metal des Âges Farouches. Une prétention d'autant plus noble que RItual Chamber accomplit sa tâche avec panache et un talent inouï.


 


Du Unholy Death Metal dans son plus simple et plus bel apparat. 

photo de Cobra Commander
le 29/07/2016

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