Carnal Lust - Dawn Of The Hatred

Chronique CD album

chronique Carnal Lust - Dawn Of The Hatred

Bonjour, la chronique suivante va vous demander un énorme effort d'imagination.

Imaginons que j'ai des potes, que nous soyons musicophages ; et que je décide de réunir autour de moi cette bande de joyeux drilles épicuriens.

 

Donc dans le but de régaler les copains je me rends chez mon marchand de musique lui expliquant que je reçois les pottos et que j'aimerai les gratifier d'un p'tit gueuleton sympathique tout en restant bon enfant (ça ne sert à rien de donner de la confiotte à des gorets), le genre de plat bien consistant facile à digérer, mais un peu coriace en bouche.

Il me répond que justement il vient de faire son marché chez son fournisseur Thundering records, qu'ils ont refait la boutique et qu'il me propose de leur came au bon rapport qualité-prix.

La pièce en question est un digipack cartonné : la couleur verte me paraît un peu bizarre et je lui demande si c'est frais, il me dit que oui, c'est frais, ce n'est pas rance du tout ; même si le goût peut paraître commun à d'autres articles, celui est largement aussi bien que les autres.

Bon, je me laisse tenter en lui demandant si ça ne va pas être trop dur : "ne vous inquiétez pas, c'est pas tendre, mais ça ne va pas vous polir les molaires", me répondit-il.

Hop j'arrive à la maison tranquille, je goute un peu la came sans cracher dedans (années Yop) : oui, c'est pas mal, le gout n'est pas aventureux, mais bien prononcé ; ça sent bien le thrash grassouillet sur les bords, il y a un arrière-gout de death : je pense qu'ils vont apprécier.

 

Les pottos arrivent (poutou qu'y disent les pottos années bisounours), on se fout à table, je passe l'entrée (c'était rillettes de grind) et je leur sers du Carnal Lust, un trou normand sauce screamo, un dessert, un suppo (année fucas) et avant le dodo je leur demande leur avis sur la tambouille servie plus tôt : certain on apprécié tout en regrettant le manque d'originalité, d'autrent apprécient que ce soit élevé en France ; plusieurs relèvent que la production mets bien en valeur les compos, c'est lourd mais facilement digérable. D'autres n'ont même pas remarqué la reprise des Cure, contrairement à l'apparition remarquée d'un guitariste de Yorblind démontrant qu'en France aussi ont peut taxer les Suédois dans le registre mélodique et agressif.

En tout cas, ils ont tous remarqué l'efficacité du disque bien bourratif.

photo de Sepulturastaman
le 10/11/2008

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