Explicit Human Porn - In Excexx

Chronique CD album (03:47)

chronique Explicit Human Porn - In Excexx

Explicit Human Porn est un groupe basé à Paris qui propose en carte de visite, In Excexx. 30 minutes Back to the Future trempé de Metal-Indus sûr de lui et baigné de lignes mélodiques Pop bien Rock quand même.
Prévu pour une sortie automnale le 09 septembre 2020 en autoproduction, le voici reporté à février prochain avec un nouveau bassiste et un label en prime.

Ça en fait du mouvement pour un groupe sans prétention, non ?

 

De prétention, il en est question, sans doute un peu. 

Le 19 octobre dernier, le groupe annonce le départ de son bassiste, qui partage l'annonce sur son compte Facebook en souhaitant tout le meilleur à ses petits camarades. Il annonce se consacrer à ses projets personnels, et annonce n'avoir pas le temps pour mener un projet aussi dingue et ambitieux que EHP...

 

Mais vous connaissez la maison, chez Core and co, on préfère quand la musique parle. In Excexx se développe sur un peu plus de 30 minutes pour 7 titres. La saveur de l'essentiel est le premier marqueur respecté.

 

Un gros focus est mis sur « Radiosilk » choisi comme single par le groupe, avec sa version censurée pour le clip. Le morceau est efficace, et résonne comme un mash-up entre Walls of Jericho et Republica. Back to the Future, Back to 90's.

 

Après quelques écoutes, ce n'est pas forcément dans le choix du single qu'il faut s'attarder. EHP parvient à varier les ambiances et on découvre 6 nouvelles, 6 petits mondes, propres à figurer sur la plupart de vous albums de compils Metal-Rock- Electro -Indus préférés. Souvenez-vous de cette manie des B.O de dingues pour des films devenus cultes – The Crow, Strange Days, Johnny Mnemonic – ou même à oublier, Spawn, le reboot plouf de Escape from N.Y (L.A pour le coup).

À coup sûr, In Excexx aurait eu une belle visibilité à travers ces Original Motion Soundtrack !

La voix, présente, intense qu'elle soit clear ou en growl, les arrangements electro, les shreds, tout y est.

 

De ces petites histoires, on retient une forme d'engagement du groupe, à propos de notre société bouffie d'excès et l'artwork n'est pas en reste. Un cliché pour résumer le trop, la malbouffe, les cachetons pour tenir le coup et une démesure devenue si banale. Et finalement ce n'est pas innocent que « Foodporn » est le titre vers lequel on revient le plus.

 

En terminus, la 7, est une reprise respectueuse et réussie.

photo de Eric D-Toorop
le 13/01/2021

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