Lacerated And Carbonized - Narcohell

Chronique CD album

chronique Lacerated And Carbonized  - Narcohell

Passer après feu sa majesté Cobra Commander, ici ouch !

Je vous rassure tout de même, au dernière nouvelle, il est bien vivant.

 

Alors j'enfile ma capote en pneu de camion pour causer du dernier Lacerated And Carbonized, sortant trois ans après leur bon The Core Of Disruption.

Oui le nom du combo est tout moucrave mais il est tout de même l'assurance de ne jamais avoir le groupe en fond sonore dans les Reines du Shopping, l'émission de pétasses présentée par la botoxée compatriote du groupe.

 

Et là ! Quelle surprise !! Quelle modification draconienne de cap artistique !!!

 

Je déconne.

 

Les gaziers conservent l'ossature d'adamantium de leur style. La horde se berce toujours, trop près du mur, d'une mélasse épaisse et finaude, comme les vertus sociales d'un bus de CRS. Le Death oldschool et deThrash teutonnant du téton copulent alors allègrement. Mais techniquement, les Brésiliens se sortent carrément les doigts.

Que d'efficacité bordel !

Que de rage baveuse !

Que de blastouilles prépubères avec ce qu'il faut de cymbales éclatées à coup de mailloche en fonte !

La taboule rythmique est une constante, que dis-je un impondérable sur la plaque. Sur "Decree Of Violence", obligé alors de secouer sa tronche surtout avec le break sur fond de samples d’État d'urgence.

 

Là où les Brésiliens font encore très fort, également, c'est sur les vocaux plus groovy tu fais bouffer du foie gras à un vegan. Sur "Narcohell", le chant est ainsi un moteur de dynamisme donnant des envies de circle pit, même dans vos toilettes. Pour que votre femme vous demande ce que vous foutez avec le Moltonel triple épaisseur.

Idem sur "Bangu 3" avec la sirène en prime et le featuring de Marcus D'Angelo de Claustrofobia, annonçant que « rien à foutre, vous referez la peinture des murs et retournerez à Carrouf racheter du PQ». Sur "Broken", c'est Mike Hrubovcak des Floridiens de Monstrosity qui pousse la chansonnette.

 

Les touches mélodiques et plus aventureuses ne sont pas non plus oubliées comme sur "Severed Nation". Mais elles ne sont là que pour souligner la broutaliiiité de l'ensemble. Un tout cohérent, décalquant le calendrier de l'avent dans la tronche des Soeurs De Saint-Paul De Chartres qui regrettent alors d'avoir mis les orteils au Brésil.

Les trublions se fendent même d'un instru vaguement tribal, très vaguement folk local comme intro d'un enormous "Hell De Janeiro".

 

Aucun remplissage, que du tabassage subtilement équilibré, avec Lacerated And Carbonized, le Death c'est la vie !

photo de Crom-Cruach
le 26/12/2016

1 COMMENTAIRE

cglaume

cglaume le 26/12/2016 à 10:34:51

Jungle bells, jungle bells...

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