Kamizol-k - Interview du 16/06/2023
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Membre(s) interviewé(s) : Nico (basse) et Anthony (batterie)
Alors, ce concert d’hier c’était comment?
C’était énorme. 20 minutes avant de monter sur scène, on checkait un peu le public et il n’y avait pas trop de monde, on se disait qu’on verrait bien et puis deux minutes avant, c’était blindé et ça a continué de se remplir. Les gens étaient super réceptifs donc on a kiffé à fond.
Il y a quelques années, en général, il n’y avait pas beaucoup de monde pour les premiers concerts. Maintenant, c'est devenu nettement plus sympa pour ceux qui ouvrent...
Oui, on ne s’attendait vraiment pas à ça. En l’espace de 10 minutes, ça s’est rempli d’une force et c’est vrai que quand tu rentres sur scène et que tu vois cette masse de foule, tu dis que c’est énorme!
Pour un concert de cette ampleur, j’imagine que vous avez adapté votre set, ne serait-ce que par rapport à la durée mais par rapport au fait d’être dans un plus grand espace que d'habitude?
Oui, on a essayé des trucs. On a essayé de bien répartir les morceaux les plus écoutés pour proposer un set suffisamment constant et qui tienne en haleine le public.
le jeu de scène, c’est quelque chose que vous bossez en amont ? Est-ce que vous vous dites “tiens sur tel morceau, on va bouger comme ci ou comme ça”?
Alors, non, ce n'est pas chorégraphié. Chacun fait son truc. Marie, elle aime bien courir sur scène. Nico, lui, adore aller dans le public. Moi, je fais des grimaces dégueulasses. Chacun son énergie et chacun sa façon de la communiquer.
Vous avez pu jouer au Hellfest grâce à un concours (ndlr: Voice Of Hell). Est-ce que vous pourriez nous raconter comment ça s’est passé?
C’est moi qui ait postulé pour le groupe et quand je leur ai annoncé, on s’est concerté tous ensemble et on s’est demandé si sur 300 groupes, ça allait passer. Et le fait de se retrouver dans les 10 premiers, on s’est dit qu’il se passait quelque chose. Suite à ça, on a fait le nécessaire pour accéder à la finale. Du coup, on a sorti un clip, on a fait beaucoup de concerts pendant le mois d’Avril pour séduire le maximum de monde.
Est-ce que vous avez eu une aide de la part du staff du Hellfest pour vous expliquer comment ça allait se passer?
En fait, la victoire donne accès à une espèce de packaging. On a eu le droit de faire ce concert au Hellfest mais on fera aussi la dernière date du warm-up de l’année prochaine, à Nantes et on a aussi des séances de consulting. Une sur le management avec Nova Lux Production et une autre plus orientée label avec Holy Record. En fait, les années précédentes, le Hellfest regrettait de n’avoir que propulsé un groupe sans qu’il y ait de suivi derrière et cette année, ils voulaient pousser un peu le truc. On a eu aussi le droit à un back-drop (nldr: nom du panneau sur lequel est affiché le nom du groupe dans le fond de la scène), des équipements de scène et une interview sur Metallian.
On va passer à l’album qui est sorti il y a presque un an et c’était votre premier album. Quels sont les retours par rapport à ce disque?
On a sorti cet album et on a eu la chance de pouvoir le proposer directement sur scène donc on a vu que ça fonctionnait bien. On a eu des bons retours du côté des chroniques aussi. On a travaillé avec notre ingé-son qui nous a fait un album de folie. Ca faisait longtemps qu’il voulait travailler avec nous et nous avec lui. On a investi dans une production pro parce que c’est quelque chose dont on avait très envie.
Et comment ça s’est passé par rapport au mixage avec cet ingé son? Il a son propre studio?
Oui, c’était chez Convulsound productions! avec Thibault Bernard . On a fait ça de manière classique. D’abord les instruments, puis les chants et les choeurs, vraiment le processus standard. Par contre, en amont, on a beaucoup travaillé pour ne rien laisser au hasard. On a fait en sorte que l’ordre des titres fonctionne, on voulait que l’auditeur ne décroche pas du début à la fin
Avec le recul, y-aurait-il des choses que vous auriez voulu faire différemment ?
Sincèrement, non. On avait beaucoup travaillé les morceaux en amont... Merci le COVID d’ailleurs.
La seule chose que l'on aurait pu faire, c'est éventuellement rajouter un titre et passer à 10 titres ; mais ce sera pour le prochain.
En terme de promo, c’est vous qui gérez tout vous même ? C’est une volonté de tout maîtriser ?
Alors, oui, on gère tout même. Au départ, c’était une volonté mais on s’est rendu compte qu’il y avait des hics sur certaines parties notamment sur la communication donc on va essayer de trouver une personne qui s’en occuperait pour nous. Pour les dates, pareil, c’est nous qui démarchons, on se dépatouille comme on peut mais le résultat est quand même sympa.
Du coup, ce premier album et cette date au Hellfest, ca a du vous ouvrir de nouvelles portes, notamment vis-à-vis des labels
Pour l’instant, ça nous a donné de la visibilité ce qui nous permet de faire un max de pubs sur nous pour éventuellement postuler pour d’autres gros festivals. On adorerait jouer au Xtreme Fest ou au Motocultor. Cette date au Hellfest nous donne de la crédibilité, on peut dire maintenant qu’on sait jouer sur une grosse scène, et ça a aussi boosté nos écoutes sur Spotify. Par exemple, on est passé de 100 auditeurs à 2300.
L’album est relativement frais mais est-ce que vous avez commencé à bosser sur une nouvelle sortie?
Là, on va se laisser un peu de temps après le Hellfest, mais ouais, on est chaud pour commencer à travailler dessus, à recomposer. Dans l’idéal, on se disait fin 2024.
Par rapport au chant qui dans le groupe est porté par un duo masculin/féminin, ce qui est malgré tout assez rare. Comment vous répartissez la part de chacun sur les morceaux? C’est du 50/50?
Alors, ils font ça un peu naturellement. Ils se répartissent l’écriture des textes en fonction du feeling qu’ils ont pour un morceau. Si Marie apprécie un morceau, elle va partir dessus et Lionel complétera. Ils sont vachement complémentaires.
Sur chaque titre, ils essaient de penser au maximum à deux, de faire des questions réponses.
Et concernant la composition des titres, qui s’en occupe?
Kevin, le guitariste, fait une base, une maquette. Ensuite, on se retrouve tous ensemble en répèt pour modeler tout ça et réarrangé le morceau à la sauce de chacun.
Par rapport à la présence de Marie au chant, par rapport au mouvement MeToo, MoreWomanOnStage, ce sont des choses qui vous parle?
Oui, évidemment, ce sont des choses que l’on soutient. Par contre, on n’est pas particulièrement engagé sur ces thématiques.
On arrive à la fin de l’interview. Est-ce que vous avez des infos à faire passer?
Nos prochains concerts !
On sera le 8 juillet au Plane'R Fest à Moncuq. Le 25 août, on sera au Furios Fest dans le Cantal. Après, on enchaîne le 30 septembre au AÜTFËST du côté de Lille. Après on retourne dans le Rhone, le 8 novembre, au Beaujo Fest.
Et toutes ces dates, vous les avez eu suite au Hellfest?
Non, on les avait eu avant. Le Plane’R, c’est grâce à un tremplin qu’on a gagné.
Vous êtes les spécialistes des tremplins en fait?
(Rires) Oui !
Un petit mot de la fin pour les lecteurs de CoreAndCo?
Bah merci pour l’interview, merci à CoreandCo, merci à tous ceux qui nous soutiennent,plein de bisous sur la fesse gauche…et venez nous voir en concert!
1 COMMENTAIRE
Crom-Cruach le 04/07/2023 à 17:18:57
Interview bien sympa alors que je n'ai pas été tendre sur leur set du SYLAK 20.. chais plus..
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