Citadel - Textures of the impact

Chronique CD album (60 minutes)

chronique Citadel - Textures of the impact

Quand l'album Textures of the impact m'est parvenu je ne savais pas que j'allais me poser autant de questions. La première fut quel est ce groupe ? -Citadel. Des parisiens qui sortent ici leur 2e album. Leur premier effort datant de 2006.

 

Avec cet album : Où va Citadel ? Cette seconde question a demandé beaucoup plus de recherches via de longues heures d'écoute...Textures of the impact est un sacré album. Le genre d'album qu'on croit pouvoir balancer en ne laissant traîner qu'une oreille mais qui met le grappin sur la seconde et qui s'accapare toute votre attention. Pourquoi Comment ? Sûrement pas avec une introduction "Apophi's Opening" grandiloquente, pompeuse avec son alerte...

 

Par contre avec les 59 minutes suivantes... Certaines auraient pu sortir du cerveau de Josh Homme : "The procedure of ETC" que l'on peut rapporcher de "Rise of the bugs" pour certains riffs qui rappellent les débuts de QOTSA. Il y a également "A lapse of confusion" marqué par un chant (en anglais et parfait) et une certaine nonchalance (puis une chaude hargne rocailleuse ) à la Kyuss...

 

Mais il y a de quoi être décontenancé parce qu'une empreinte Musienne est sensible en de nombreux points. "Deceased Illusionist" pour son introduction, son chant, puis l'énergie concentrée d'un trio..."Obedient city" avec son rock/piano, un profond travail sur les ambiances avec de nombreuses cassures qui nous surprennent à plusieurs reprises.

Les 13 véritables pistes de cet album ont une personnalité souvent accrocheuse et ont en elles une particularité marquante. Ainsi "Dinorider" se rapprocherait presque d'un Primus très en forme...au début...puisqu'en 7min on passe par un piano, des cordes dans un univers plus sombre et mélancolique. Il y a aussi un aspect décalé limite math-rock (sur quelques points : riff/batterie) avec "Blind rhinoceros". On sent également une décadence dans "Final expiation" qui, après une intro a cappela ratée, s'avère être un morceau excellent

 

Le groupe joue sur les ambiances aussi bien par l'intermediaire de "Samurai Katagi" sorte de piste introductive aux sonorités d'extrême-orient pour "Samurai 3054". Un "intro-lude" un peu ennuyeux, mais bien placé, pour un album qui se relance avec un titre hyper rythmé mêlant le stoner, de l'atmosphérique pour une fin aux sonorités spatio-orientale. Bref, il faut l'entendre pour le croire. Jamais trop complexe, sans tomber dans le mauvais goût, le groupe plante une multitude de décors avec sa musique instrumentale sur "Switch to gravity" (post-rock au départ puis rock) ou "Memoria" (sorte de rock-atmosphèrique-progressif-acoustique instrumental).

 

Citadel s'éteind sur une piste classique "Credits", générique de fin plutôt d'un album de haute volée. Peu de temps morts, aucun véritable titre raté, de supers compos. Complet, curieux, passionnant, réussi. Autant d'adjectifs dithyrambiques pour un album qui n'en a pas fini de tourner sur les platines de ses heureux détenteurs...

photo de Tookie
le 17/05/2010

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