Coliseum - House With A Curse

Chronique CD album (40:17)

chronique Coliseum - House With A Curse

Dans ma fougue et ma rébellion post-adolescente, je dois dire que le renouveau de la scène crust outre-Atlantique me faisait (et me fait encore) particulièrement bander. Tout naturellement, entre Cursed, From Ashes Rise ou encore Born Dead Icons,  Coliseum n’avait pas à rougir et ce, dès leurs débuts en 2003. Mais contrairement à beaucoup de leurs contemporains, les quatre de Louisville ont très vite su faire évoluer leur musique vers les contrées primales du Rock N’Roll et du Heavy Metôl… Ce qui a plusieurs fois déçu ma rébellion post adolescente puisqu’on en parle.

 

Ouais, quand on faisait du crust et qu’on décide de continuer à illustrer sa musique avec des grosses têtes de mort monochromes, on se ramollit pas la chique bordel !… enfin, ça, c’est ce que je pensais avant House with a curse. Car, oui, je parlais de metal et de rock n’roll et si on recadre un peu les choses, il faut quand même dire que ces courants musicaux ne sont pas foncièrement les moins couillus, même s’il ne s’agit plus forcément de chier  sur la société sur fond de Dbeat. Au cas où vous ne l’aviez pas encore compris, ce nouvel album de Coliseum est une incroyable tuerie, certes assez éloignée de la déflagration unilatérale des premiers efforts du groupe mais pourtant bien plus jouissive, mature et passionnante. Clairement, on se prend au moins un plan d’enculé par titre, le tout rythmé avec un groove imparable et emballé par un son impeccable qui sent bon le tube d'ampli chaud. On fera pas de track by track ici tant tout semble parfaitement ficelé : les titres s’écoulent sans que l’on s’en rende compte, les mélodies assassines font place les unes aux autres, chaque break nous fait penser qu’on est en train d’écouter le passage qui flingue de l’album et, à mesure que les minutes défilent, on s’embourbe dans cet amas boueux et électrique, baigné dans une sensation de toute puissance très masculine mais tout de même traversé par les frissons caractéristiques des grandes mélodies .

 

Car l’ensemble du disque reste néanmoins bien varié, alliant des grosses compos très burnées à la Akimbo à des trucs plus planants et progressifs. Alors, oui, peut être que ça tape un peu moins qu’avant, peut être que ça rentre un peu plus dans le rang mais si c’est le prix à payer pour obtenir cette qualité de songwriting, moi, j’achète ! Si l’on doit finalement caractériser ce disque en quelques mots, je dirais homogénéité, diversité mais surtout diversité…. Un vrai grand album de tueur en somme !

photo de Swarm
le 06/09/2010

1 COMMENTAIRE

vkng jzz

vkng jzz le 09/09/2010 à 20:18:15

pas aussi rentre dedans, mais tout aussi passionnant et efficace, quelle évolution de bon gout, on ne s'en remet pas, dans le top 2010 bon diou !!

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