Driller Killer - Reality Bites

Chronique CD album

chronique Driller Killer - Reality Bites

Suite à la mort d'un de leur ancien guitariste, Andy, en 2017, et jouant ici, je me suis dit qu'il ne fallait pas perdre une occasion de rendre hommage à cette plaque de Driller Killer. Ce n'est pas super de bon goût mais les Suédois et le tact ne sont pas compatibles.

 

Moins odorant que ses prédécesseurs, moins brouillon que son successeur, Reality Bites constitue la synthèse parfaite entre le Crachou Style et le Panzer Power du combo branché sur le mode « contre le prog 4 Ever ».

Reality Bites est en fait contre vachement plein de trucs.

 

Principalement contre la musique, dans ses grandes largeurs. J'exagère, car la musique est l'art de combiner les sons et les silences en suivant certaines règles. Et oui bande de nazes. Donc chacun fait comme y veut.

Là, l'art se transforme en cochon et les règles, à part celle du toutafonléballon, on s'en cogne. Yaka écouter "Count Me Out" avec son intro tellement bourrine qu'on croirait qu'Impaled Nazarene a émigré en Suède... Pourtant, on peut continuer à analyser Really Bites comme un musicologue. Le pote du bièrologue, en moins saoul.

 

La musique combine le rythme, la hauteur, les nuances et le timbre.

Niveau rythme, bon pas trop de mystère, c'est bien en Dix Bites. Désolé, trèèèèèèès longtemps que je veux la faire celle-là. Ah ah... lahu akbar.

Niveau hauteur... c'est pas facile à définir la hauteur de la musique pour les cakos comme toi et moi (surtout toi d'ailleurs). Mais l'absence de perception de la hauteur musicale s'appelle l'amusie. Disons alors que les Driller Killer sont de fervents servants de l'amusie, ici. Et c'est pas amusant.

En ce qui concerne les nuances, comment dire ? Faut avoir une partition déjà... Admettons, alors que les crevards en possèdent au moins une. Alors, Driller Killer fait dans le fortissimo, voire dans le fortississimo ou F(uck)F(uck)F(uck) en abusant du sforzando résumé par l'acronyme S(uck) F(uck).

Le timbre... Dans le domaine de la voix, le timbre est l'ensemble de ses caractéristiques. Fastosh donc. Cliff a des caractéristiques d'un Homo ergaster âgé d'environ 1,7 millions d'années et qui demande à sa femelle si elle n'aurait pas oublier, à tout hasard, le pack de 6 sur le toit de la grotte. Fastosh quoi.

En plus, la chtite reprise de Black Flag, "Rise Above", fait toujours son effet quand on porte la rebellitude dans son cœur plus sûrement qu'un fan de Jean-Phi, son tatouage d'aigle sur le bras.

 

Pour un finir, un ptit coup d’œil sur la pochette de ce méfait vous convaincra rapidement de détenir la quintessence de la classitude.

photo de Crom-Cruach
le 11/02/2018

4 COMMENTAIRES

papy_cyril

papy_cyril le 11/02/2018 à 09:32:16

Le choix de la pochette, c'est pour vous moquer de moi ? :-)

sepulturastaman

sepulturastaman le 11/02/2018 à 10:24:01

Pochette grande époque rotten.com

cglaume

cglaume le 11/02/2018 à 13:00:08

La parfaite musique du dimanche en famille, pour égayer le rôti-flageolets

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 11/02/2018 à 18:44:44

Il passe en toute occasion celui-là.

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