Gallows - Grey Britain

Chronique CD album (52 minutes)

chronique Gallows - Grey Britain

Mis sur le devant de la scène avec son très bon premier opus "Orchestra of Wolves" qui lui aura valu les compliments et la publicité gratuite de Kerrang et autre NME, les Anglais de Gallows reviennent cette année avec leur second album "Grey Britain". Comme d'habitude avec un second opus il y'a une certaine pression qui agit plus ou moins bien sur un groupe.

 

Ca commence plutôt pas mal avec "The Riverband", morceau construit au tour d'une montée lente pour un final criard et intense avec la voix criarde et reconnaissable du chanteur en titre. "London is the Reason" démarre bien, avec un riff et son bien rock'n'roll/hardcore, mais quand les chœurs typés "Oï" font leur apparition les habitués du premier opus risquent de grincer des dents. Mais après tout, un petit coup pour essayer ça peut être sympa…sauf quand ça continue sur les quatre morceaux suivants où Gallows se perd dans un mélange pâteux et maladroit de punk/hardcore sauce rock'n'roll avec des chœurs typés punk californien par-dessus. Alors certes l'esprit punk est bien là, tant au niveau des paroles (Franck Carter se lâche pas mal en tant que leader) que de la construction des titres. Pourtant, on sent bien que la signature chez Warner a affecté le groupe qui tente bien que mal de fournir des pseudos "tubes". Manque de bol, Gallows n'est pas fait pour ça et ça s'entend !

 

"The Vulture (Acts I&II)" vient tout de même rattraper le coup malgré un début relativement calamiteux à coup de guitares acoustiques et de cordes bien mièvres. Mais on appréciera le contraste avec la suite du morceau où le groupe s'enrage comme avant, avec toute la fougue et la hargne que l'on peut lui connaitre…et qui continue avec "The Riverbed" véritable rouleau compresseur où ici les seuls chœurs sont les échos d'un Carter éructant à tout va. La recette d' "Orchestra of Wolves" est de retour, avec les cassures rythmiques, les dissonances et les hurlements. Recette reprise en partie sur le final "Crucifuck", mais dont la conclusion sous forme de passage instrumental pompeux déçoit.

 

Certain trouveront leur compte sur ce cd, comme les amateurs de The Bronx, dont la première partie de l'album ravira. Les amateurs d'un punk/hardcore débridé et sauvage dans la trempe du premier opus seront quant à eux bien déçus et n'auront que tout au plus trois morceaux à se mettre sous la dent. Autrement, c'est mou et bien souvent chiant à écouter…

photo de DreamBrother
le 20/08/2009

4 COMMENTAIRES

Geoff FtBsTrD

Geoff FtBsTrD le 09/07/2011 à 13:55:00

T'es juste passé à coté de la bombe punk rock des 5 dernières années, mec... Tant pis pour toi...

Pidji

Pidji le 09/07/2011 à 16:24:35

Bof, je n'ai pas plus accroché non plus à ce disque perso.

Crom-cruach

Crom-cruach le 08/11/2011 à 22:02:48

J'écoute de moins en moins de keupon sauf celui-là !!
Vendu les Gallows ? Naon juste plus audible.

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 10/07/2014 à 19:48:00

J'ai dit une grosse bêtise concernant le punk : j'en ai moins écouté pendant deux mois.

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