Guns Love Stories - The beauty of irony
Chronique CD album (32:00)

- Style
Post hardcore 90's - Label(s)
Autoproduction - Sortie
2016 - écouter via bandcamp
L'affaire de cette chronique sera aussi vite torchée à lire qu'elle le fut à l'écrire. Pas que Guns love stories ne soit pas un groupe intéressant, mais voici 3 noms : Thrice, At the drive-in, Polar Bear club.
Si tu t'es émoustillé en lisant l'un de ces trois noms, il y a de fortes chances que le groupe suisse qui a sorti son deuxième album en Avril 2016, t'excite les esgourdes.
Avoir le nom de son groupe si proche des trois sus-cités est un énorme gage de qualité. Je te le dis tout de suite : tu ne vas pas te faire chier pour la grosse demi-heure de "The beauty of irony".
C'est à la fois péchu, mélodique, rock, un peu punk, dans l'esprit post-hardcore US fin des 90's. Les alternances chant clair et crié/écorché sont vivantes, il y a plein de vie et de rythme dans cet album.
On tombe évidemment sur des titres énervés, bien gueulards, d'autres entre-deux, et même un morceau posé avec la guitare sèche en avant ("The birds keep you awake") : jusque là, pas de quoi être décontenancé... Même la production est une affaire bien ficelée et parfaitement équilibrée.
La suite n'est pas plus perturbante, le groupe ayant le défaut de sa qualité : il rappelle énormément ses influences...mais semble pleinement l'assumer (et si ce n'est pas le cas, il devrait).
Bien qu'il y ait le titre "Candles and curses" qui s'en détache par un riff plus rock'n'roll, et une lourdeur plus prononcée, le reste de l'album rappelle les oeuvres du groupe de Dustin Kensrue.
C'est à la fois cool, parce que tout aussi bien que les américains, mais gênant car Guns love stories peine un peu à creuser son propre sillon...et explore des chemins musicaux que l'on connait déjà bien.
Alors si tu n'es pas en quête de nouveauté mais que tu cherches simplement à varier un plaisir dont tu ne te lasses pas, Guns love stories fera ton bonheur.
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