Klimax - White Lie

Chronique CD album (32:36)

chronique Klimax - White Lie

Tomy, Spudgun, SWY et Season of Lies, voilà les groupes dont sont issus les trois membres de Klimax. A lire ce pedigree, on se dit que la qualité va être au rendez-vous.

 

C'est le cas et le trio, expérimenté, doté d'un savoir-faire confirmé, offre ici huit titres d'obédience 90's, power-pop, légèrement émo, énergiques et convaincants. Dès "Bumptious", sa capacité à bâtir une trame simple mais ingénieuse, vive et dotée de riffs costauds, est mise en évidence, et les changements de rythmes sont légion, et bien en place sur ce huit titres prometteur.

 

Si certaines formations pointent au détour des compos, Klimax s'avère assez performant pour dissiper l'évidence des influences (Samiam ou Burning Airlines, entre autres) et ne commettent aucun impair, ayant de surcroît la bonne idée d'oeuvrer sur un format réduit, qui permet de maintenir l'intérêt sans lasser en raison d'une durée excessive et engendrant des ratés fâcheux.

Un "Hot wet city" bien modéré, à la fois fin et puissant, confirme une entrée en matière de bonne tenue, de même que ce "Outsider" remonté, bondissant et très alerte. Chacun des titres de White lie éveille l'intérêt, comme "No fame" au rythme fonceur, de riffs une fois encore bien trouvés. La voix, rock et émo, 90's, ce qui n'est pas pour déplaire, et la rythmique, solide, contribuant à la valeur du produit final.

 

Suite à cela, c'est "White lie", fin sur son intro puis plus percutant (là encore, la construction est habile) qui fait mouche, suivi par "In the mood for hate", qui alterne calme relatif et passages plus énervés. Et "Kill the robot", lui aussi changeant, doté de guitares dissonantes du plus bel effet, aux brisures de rythme bien en place, amorce la fin du disque de manière idéale. "Ghosts of the past", power-pop en diable, bourru et mélodique avec un talent égal...avant que n'apparaisse un bonus track acoustique magnifique, aux cordes élégantes, qui tranche avec le registre plus brut qui le précède.

 

Et l'on se retrouve, passé cette belle surprise, avec un bel album, pas encore complètement débarrassé de ses influences certes, mais excellent dans son contenu.

photo de Refuse to keep silent
le 25/05/2010

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