Llnn - Loss

Chronique CD album (28:00)

chronique Llnn - Loss

Kit de vocabulaire pour chroniqueur peu inspiré face à LLNN

-danois 
-postcore
-hardcore "abrasif"
-apocalypse
-sombre
-désolation
-chaos


Mode d'emploi : Placer ces mots au milieu de phrases ternes et passe-partout issues d'un dossier de presse.

 

LLNN est un groupe danois de postcore qui propose un hardcore puissant et abrasif, qui fleure bon l'apocalypse sonore avec une production colossale aux ambiances sombres peignant un tableau composé par le chaos et la désolation.

Bon. Ça c'est pour la partie banale, ordinaire de la musique de LLNN


Si on ne se borne qu'à une écoute inattentive du groupe, on peut être tenté de ne résumer "Loss" qu'à ces quelques mots passe-partout pour un post-hardcore au premier abord sans surprise. 
Il y a certes un chanteur / hurleur qui gueule ses tripes, s'égosille avec la hargne d'un enragé parfois à bout de souffle (et de voix), mais il y a aussi le son de guitares assez facilement reconnaissable. On retrouve l'empreinte de Will Haven (ou du Celeste des débuts) lorsque le ciel s'assombrit, que l'atmosphère s'alourdit et que ça devient franchement chonchon.


Jusque-là, LLNN est un groupe de postcore assez commun qui ne se fait remarquer que par sa nationalité, plutôt rare sur la scène.

Mais il faut donner de ses esgourdes à une bande qui a d'autres ressources. Cela ne nécessite pas trop de temps : l'album dure une petite demi-heure,  soit largement de quoi mettre une branlée...il faudra par contre pousser le volume.

 

Derrière l'orchestre électrique habituel, on retrouve ce qui semble être le son de putains de trompettes de l'apocalypse, qui vrombissent à faire trembler les murs et foutre le cafard. On retrouve aussi des choeurs décadents qui assombrissent un peu plus le tableau.
Et puis il y a ce dernier titre, complètement à part, sorte d'outro classieuse qui porte le nom de "Voyager". Un patronyme qui rappelle celui de la célèbre sonde qui, depuis 40 ans, poursuit sa mission au-delà de notre système solaire. Si l'espace est silencieux, ce morceau en est la parfaite BO (et ce n'est pas sans rappeler l'excellente OST du jeu "No Man's sky" de 65daysofstatic sorti après cet album).
Une conclusion idéale qui met fin aux 28 minutes de fracas qui ont précédées.

Autant d'éléments qui offrent une certaine valeur ajoutée à LLNN; pas de quoi en faire l'avenir du genre ni le leader d'une scène, certes, mais un solide représentant, assurément. 

photo de Tookie
le 16/01/2017

2 COMMENTAIRES

daminoux

daminoux le 18/01/2017 à 13:33:02

LLNN reprend la suite de The Psyke Project. mais avec un postcore apocalyptic plus ambiant que le précedent groupe.

Xuaterc

Xuaterc le 18/01/2017 à 14:11:32

Encore des copains de The Gift Is A Curse et Hexis

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