Mencea - Dark Matter, Energy Noir

Chronique CD album (40:59)

chronique Mencea - Dark Matter, Energy Noir

Mencea est un jeune groupe athénien formé en 2004. Les grecs nous offres avec ce ‘’Dark Matter Energy Noir’’ leur tout premier opus. La Grèce arnaque rarement sur la marchandise lorsqu’il s’agit de Death metal, Septic flesh et Rotting Christ sont d’ailleurs là pour le prouver. Et je dois dire que pour un jeune groupe qui sort sont premier album, Mencea a mis la barre bien haut !

 

Le combo nous offre un Death metal frais, moderne, et aux nombreuses tendances progressives. Le décor est posé dés le premier morceau, "The Passing", qui débute avec un rythme très saccadé dégageant une puissance et une lourdeur écrasante ! Globalement la musique de Mencea reste assez lourde avec très peu d’accélérations, seuls quelques blasts et roulements de double-pédale viennent pointer le bout de leur nez de temps en temps. Néanmoins, on reconnait au groupe une bonne maitrise de la polyrythmie, avec un batteur qui nous livre un jeu pas forcément complexe mais très carré et parsemé de contretemps faisant "groover" le tout. Cette facette un peu plus technique rythmiquement parlant semble fortement inspirée des suédois de Meshuggah ; d’ailleurs le nom de ce dernier nous trotte un peu dans la tête durant l’ensemble de l’album, non seulement pour la musique en elle-même mais également au niveau du son très moderne et catchy. Pour cause, l’album a été mixé par Daniel Bergstrand (Meshuggah, In Flames, Soilwork, Strapping Young Lad…).

 

La dimension mélodique n’est pas en reste sur ce "Dark Matter Energy Noir", avec des grattes qui nous offrent des riffs thrash d’assez bonne facture avec quelques plans plutôt bien trouvés, comme sur "Curse The Damned". Mais la majorité des mélodies sont assurées par les nappes de clavier fortement appréciables : celles-ci apportent une bouffée d’air frais dans la plupart des titres de cet album. Un côté remarquable, Mencea n’a pas choisi la facilité et utilise les parties de clavier à bon escient, et avec modération : parfois mélodique, parfois planant, et même éléctro ("Curse The Damned" encore une fois).

 

Pour ce qui est des vocaux, on se situe entre la voix gutturale d’Opeth et celle de Gojira, avec de nombreuse parties plus criardes et très agressives, à la Meshuggah (et oui certains nom se répètent beaucoup).

 

Les jeunes grecs de Mencea sortent donc un premier album qui fait mouche, en parfaite cohésion avec son époque ! La dimension futuriste/éléctro serait peut-être à développer d’avantage, pour obtenir un résultat vraiment novateur et surprenant... A voir prochainement !

photo de Domain-of-death
le 14/01/2009

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