Reproacher - S/T

Chronique CD album (35:15)

chronique Reproacher - S/T

Avec Reproacher, on ne perd pas de temps à entrer dans le vif du sujet. Du coup, moi non plus. Dès le premier titre, on se prend une sacrée mandale dans la gueule. Rythme punk hardcore, son bien crust à souhait, on sait où on va aller et on se jette dedans des deux oreilles.

 

Il faut attendre "Barons" pour entendre les américains réduire le rythme (enfin, pendant la première partie du morceau au moins...), tout en gardant cette énergie brutale, à l'image de leur frontman, qui hurle ses paroles à tout va façon "je vais bientôt me faire opérer des cordes vocales".

Le groupe nous balance un melting pot hardcore / crust / mathcore / noisy à souhait, comme peuvent le faire Gaza ou Trap them entre autres. C'est violent, bien fichu, pas très original car dans la mouvance actuelle, mais sacrément efficace.

 

Le petit interlude musical qui va bien en plein milieu de l'album ("Null"), et le groupe repart de plus belle. "The plan" est un titre bien foutu, et le passage en milieu de piste peut même rappeler les titres plus récents de The dillinger escape plan (je parle donc de leurs morceaux "easy listening", haha), si le groupe s'était associé à Crust Inc.

 

Globalement sur cette deuxième partie d'album, le groupe alterne plus souvent passages lourds / lents et rapides/dans ta gueule. C'est sur "Grave Marked Unknown" que le tempo est ralenti au maximum, avec une ambiance malsaine en guise d'intro qui dure bien la moitié du titre.

On termine sur le titre le plus long, "Nothing Is Sacred, Everything Can Burn" et ses 8'45" au compteur, où tout est étiré, riffs répétés en boucle, ambiance glauque, un classique de fin de disque donc.

 

Encore une fois, rien de neuf sous le soleil mais les Reproacher jouent avec leurs tripes et en live, ça doit sacrément envoyer. Un bon p'tit album à écouter sans modération.

photo de Pidji
le 13/03/2012

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