Sammy Hagar - Cosmic Universal Fashion
Chronique CD album (43:13)

- Style
Hard rock - Label(s)
Roadrunner Records - Date de sortie
18 novembre 2008
écouter "Cosmic Universal Fashion"
Le 17 novembre dernier est sorti « Cosmic Universal Fashion », le nouvel album de l’artiste multi-platine et membre du Rock and Roll Hall Of Fame : Sammy Hagar. Ce nom ne vous dit rien ? Et bien sachez qu’il fut le chanteur de Van Halen pendant 11 ans. Ce sexagénaire multi-récompensé et fondateur de la fameuse marque de tequila « Cabo Wago » nous offre donc 10 nouveaux titres aux influences diverses.
Le titre éponyme de l’opus est une collaboration internet entre Sammy Hagar et un jeune iraquien : Steven Lost. Ce titre au son parfois électro et garni de samples est « l’intru » de la galette. Le clip de cette chanson presque expérimentale fut élaboré dans le même esprit que celui de « Right Now » de Van Halen, et touche une corde sensible aux Etats-Unis : l’environnement. Ce clip a d’ailleurs créé un véritable buzz sur YouTube, or le morceau ne présente rien de particulier et il n’est pas recommandable de l’écouter en boucle.
Heureusement, le reste de l’album est plutôt orienté Hard Rock, notamment avec les bons « Psycho Vertigo » et « Loud » qui nous rappellent le géant Van Halen. De bons riffs lourds et une basse d’une puissance incomparable à l’image du disque qui se montre réellement entraînant. « Cosmic Universal Fashion » est un voyage à travers le rock : en effet, on passe de la modernité du premier titre à des riffs très Hard pour arriver à un véritable Rock N’ Roll très bluesy avec « When The Sun Don'T Shine», qui nous plonge la tête la première au cœur des seventies. Cette piste fait un bien fou et on se surprend même à fredonner le refrain.
Sammy Hagar a beau avoir 61 ans, sa voix reste incroyablement jeune et d’une énergie folle. On pense entendre un p'tiot californien complètement barré et on se rend compte que c’est vraiment le cas, reste à voir en live !
Côté production, et bien, c’est du Roadrunner… Mais cet album bénéficie d’un son propre et moderne, tout en ayant un grain très old-school qui nous fait aimer l’analogique, et qui donne une véritable sensibilité à un opus qui défile rapidement mais qui ennuie au final.
C’est là le bémol de « Cosmic Universal Fashion » : bien que dégageant une grande énergie, il ne donne pas envie de l’écouter en boucle et on en a vite fait le tour. Il en reste pour le moins sympa et le blondinet nous propose un mélange entre vintage et modernité qui est du plus bel effet ! Un petit plus pour la pochette cartonnée imprimée sur du papier 100% recyclé : bravo pour l’initiative !
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