The Mercy Kills - Paradise Motel

Chronique CD album (45:00)

chronique The Mercy Kills - Paradise Motel

En ces temps d'élection, on nous parle de parité, on a bien du mal à croire toutes les belles promesses des politiques... pourtant The Mercy Kills (tout comme Nashville Pussy ou les Français de Furies) l'a faite cette parité... 2 filles, 2 garçons. Ici Jen et Nathalie (basse et guitare) d'un côté et Mark et Josh de l'autre (guitare/chant et batterie). The Mercy Kills nous vient de Melbourne en Australie et après une flopée de singles et EP et un premier album, Happy to Kill you en 2013, le groupe sort Paradise Motel, un EP en 2014... En 2016 ce Paradise Motel devient un album (14 titres) pour la version européenne.

 

Les Australiens nous proposent un mélange de punk, de rock, de hard rock et de new wave, avec de temps en temps des guitares très abrasives qui donnent un côté quasi indus (Nine Inch Nails n'est alors pas loin)... Si le chant est principalement tenu par Mark, les filles participent pas mal et pas seulement pour les chœurs.

 

Le punky et puissant « Can't stop » nous lance bien l'album pour une triplette de titres pêchus et dynamique. « Paradise Motel » calme un peu le jeu avec une orientation plus rock et une petite dose de new wave mais est surtout doté d'un refrain énorme qui entre longtemps en tête. Suivent 2 chansons froides avec un côté répétitif et mécanique (les influs new wave ressortent sur « She knows »)... Les roulements de batterie de « Like the Last » font penser à « Sunday Bloody Sunday » de U2 mais le morceau se mue vite en morceau rapide et pêchu.. « Little mercy », un peu froid mais efficace, voit un refrain mélangeant chant masculin et féminin... « Rain » est un bon exemple du côté indus avec son chant énervé, ses guitares abrasives et heurtées. On reste d'ailleurs dans le même style avec « So Cold ». L'excellent « Find me » qui marque notamment avec son refrain assez chantant voit, une fois encore le chant partagé presque à égalité entre chant masculin et féminin. Tout comme sur « Say you do » qui lui est abrasif lent, lourd et sombre. « Waiting for you » est un morceau qui a tout pour plaire, rapide, dynamique, et doté d'un refrain efficace, c'est presque dommage que l'album ne se termine pas là car le dernier morceau est une sorte de pseudo ballade poppy pas très intéressante...

 

Paradise Motel est un album énergique est rafraîchissant, pas forcément des plus originaux mais varié. L'écoute fait passé un très bon moment et les titres les plus dynamiques sont souvent les plus plaisants ici. Une bonne petite découverte sans prise de tête, en somme.

photo de Papy Cyril
le 20/03/2017

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