Tomb Mold - Planetary Clairvoyance

Chronique CD album

chronique Tomb Mold - Planetary Clairvoyance

S'il y a un truc à éviter avec Tomb Mold, à l'oral, c'est de mal comprendre le blase du groupe et de piger Tong Molle.

Une blague de soirée pondue par ma fille... Quoi ? Pas du tout: elle est trop jeune pour picoler.

 

Depuis ses débuts en 2016, la horde cisèle son tranchant, rendant son couperet de plus en plus visible des mortels.

Avec Manor Of Infinite Forms en 2018, les Canadiens avaient déjà affolé le microcosme souvent pédant des amateurs de Death. Un peu trop à mon avis, malgré ses évidentes qualités sur lesquelles je m'étais déjà étalées.

L'illustrateur Jesse Jacobi va nous ici donner l'ambiance de ce troisième album, avec une composition graphique mettant à l'amende, le ridicule de son prédécesseur. Ce sera encore du gras, oui, mais dans l’espace cette fois-ci. C'est le chant qui nous le dit :un gras point fort de la formation niveau Death cred.

Alors, nous ne sommes plus, désormais, au fond d'un vieille cave, menant dans une autre dimension (forcément hostile), mais dans le vaisseau inter-sa mère construit par une race de gloumoutes (forcément hostile) qui est là pour faire des expériences sur vos sœurs.

Le combo tente même de communiquer avec les habitants de l'astronef, le temps d'un instru qui ne sert pas à grand chose, dans un huit clos interstellaire ("Phosphoren Ultimate")... Mais qui a le mérite de renforcer l'impact punitif du titre suivant.

 

Même si les riffs se font toujours tortueux, Planetary Clairvoyance est plus immédiatement assimilable par rapport à son prédécesseur. Car les structures des morceaux, toujours épais comme le cerveau d'un membre du RN, se font groovies en mode blast-bagarre-dégueulis et plus facilement décorticable qu'un crabe de l'espace. La durée de vie de l'album s'en trouvera peut-être réduite mais on s'en fout car personne ne vous entend brailler dans l'espace. Au rayon des menues surprises, on a un break’acoustique sur le premier titre...

 

Par Azathoth, ShubNiggurath et le clitoris de Brigitte Macron, quelle prise de risque !!! Ma galéjade ne nuit cependant en rien au long morceau d'intro, plus meurtrier qu'une extension de Half Life.

 

Le dernier Tomb Mold, c'est du bon cholestérol. Il ne bouche pas les artères mais les nique sévère.

Et on appuie facilement sur la touche Ripley.

photo de Crom-Cruach
le 24/09/2019

2 COMMENTAIRES

cglaume

cglaume le 24/09/2019 à 13:49:25

Haha, cette conclusion !!!!
Ça m'a fait rire à Weaver moins le quart...

cglaume

cglaume le 24/09/2019 à 13:50:05

Pile

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