Wolfbeast Destroyer - Thrown To The Wolves

Chronique mp3

chronique Wolfbeast Destroyer - Thrown To The Wolves

Après un tétanisant premier album, chroniqué sur votre webzine préféré, par, au hasard, ta mère, les Anglois de Wolfbeast Destroyer poursuivent leur fight musical.

 

WAR AGAINST EMO 4 EVER

 

L'influence des grands de la scène Käng, qui marquait fortement de son odeur prégnante Far From Grace, s'étant quelque peu dissipée, Wolfbeast Destroyer gagne, désormais, en identité.

Le son s'est un poil désembrouillé se rapprochant des « standards » Crust'N 'Roll de Disfear sur le tard. Merde encore des Suédois !

 

On ne va tergiverser, le temps est précieux. Wolfbeast Destroyer nous remet encore un gros moellon.

Dans le genre, que certains considèrent comme désuet, y'a tout.

« Tu vois moi le D-Beat à part certains trucs pondus y'a 25 ans quand j'en avais 10 (et qui font trop bien à citer sur un forum parfois), le reste me gonfle. Me demande d'ailleurs comment certains peuvent encore en écouter...»

 

Connard.

Oui, c'est vulgaire.

Ça écrème.

 

Reprenons donc : avec une rythmique d'à propos, mention spéciale sur le mauvais traitement réservé aux cymbales, ce terrible Thrown To The Wolves ne met pas bien longtemps à bourriner son cureton dans la sacristie. Le calice sera rempli de binouze.

Une basse en béton armé vous apprend alors que ce grondement jubilatoire est produit par un instrument à cordes. "Carved Into Bones" quoi !

Les riffs, les leads et les mini solos rockenwöl font aussi la leçon. Parfaitement noyés dans le boucan ambiant, la guitare œuvre en sourdine, se fondant à sa très vilaine sœur.

Le chant est toujours aboyé, mais plus en avant et plus rauque que sur le frolo d'avant. Il s''en dégage alors une ambiance Live indubitable. On sent limite les postillons criblés notre verre de binouze. Juste avant de le renverser, en étant bousculé par un gros crêteux clouté à l'haleine de tourbière : "Zcuz boa, po fait zexprès !"

 

Avec les Finlandais de Kürøishi et les autres Loups, ceux de la brigade, les tauliers du genre, ces six cartouches anglaises font parler la poudre mieux que Napoléon à Azincourt.

Quoi ? Je vous laisse le choix dans la date, niveau histo là.

En plus c'est gratos.

Sur bandcamp, j'veux dire.

photo de Crom-Cruach
le 07/04/2017

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