Alex Skolnick Trio - Last Day In Paradise

Chronique CD album (54:54)

chronique Alex Skolnick Trio - Last Day In Paradise

Personnellement, je n’ai jamais été trop fan des parutions faites sous l’égide du label Magna Carta, avec sa flopée d’artistes tous plus techniques les uns que les autres, et touchants a des styles musicaux qui ne m’ont jamais trop séduits je dois dire.

Mais comme il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, je suis tombé par hasard sur une formation dont le travail était assez plaisant à mes oreilles, produisant une musique assez différente de ce qu’on à l’habitude d’entendre de ce label.

 

Ce groupe c’est l’Alex Skolnick Trio, mais alors qui est cet Alex Skolnick ? Un illustre guitariste ayant été éduqué par un autre illustre guitariste du nom de Joe Satriani, Il sera ensuite guitariste du groupe Testament jusqu’en 1992 ou il décide alors de se consacrer au jazz. Après quelques formations diverses et variées l’AST voit le jour en 2001, et sors plusieurs album, le dernier en date "Last Day In Paradise" est le sujet de cette chronique à l’intro un peu longuette mais c’est pour la culture générale de tous et surtout la mienne au passage. A savoir aussi que leur premier album, "Goodbye To Romance" avait la particularité de reprendre des classiques du hard rock et du Heavy Metal.

 

N’étant d’habitude pas non plus très fan de Jazz je me suis surpris à apprécier cet album qui offre une vision de cette musique très abordable, aérée, et très mélodique. Les guitares au son clair sont massivement présentes, les rythmes ne sont pas aussi tordus que ce qu’on aurait pu attendre et les parties guitares/ basses bien que techniques restent très musicales, ce qui est je trouve un gros défi et souvent la raison pour laquelle je n’écoute pas ou peu de groupes qui seraient un peu trop axé sur la démonstration instrumentale, je trouve ca vite pénible, ennuyeux et orgueilleux . Ici je dois dire que l’album, qui est un album instrumental, est bien ficelé, avec des titres très reposants et énergiques à la fois, au son rempli de Delay offrant cette ambiance mystique très prenante, consolidé par ces nappes ponctuelles de claviers ou encore des sonorités arabiques.

 

On trouve aussi dans cet album de nombreux passages Groovy un peu rétro mais exécutés avec une douceur remarquable, on sent qu’un soin particulier a du être accordé au son pour le rendre très onctueux, notamment grâce au son de contrebasse et une guitare pas exagérément mise en avant pour garder une bonne facilité d’écoute.

Les titres sont pour la plupart très reposants, excellent à écouter calé dans son canapé avec un bouquin ou prés d’un feu de cheminé, mais le trio nous surprendra avec quelques titres plus péchus par endroits, en utilisant des sons plus hispaniques revisitants les standards de Testament (Practica Lo Que Predicas, ou encore plus moderne Jazz (The Lizard), ou stylé Western hardrock (Western Sabbath Stomp) et forcément quelques titres font office de showroom technique qui me paraissent toujours trop long et sans fin. Mais globalement je dois dire que cet album est agréablement surprenant dans le sens ou je m’attendais pas du tout à ça et pour être honnête quelque chose de bien pire, mais Alex Skolnick et son Trio, tous très bons musiciens et qui ne s’en cachent pas, ont joué la carte de la simplicité et de la mélodie pour nous pondre un album plutôt plaisant, technique mais abordable, même si je ne l’écouterais pas tous les jours non plus.

photo de Biflam
le 29/11/2008

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