Austrian Death Machine - Triple Brutal

Chronique CD album

chronique Austrian Death Machine - Triple Brutal

Quand le chanteur d'un groupe super sérieux et super pénible comme As I Lay Dying décide, en 2008, de se dérider le growl, cela donne un side project improbable basé sur... Arnold Schwarzenegger.

 

Écoute moi attentivement.

Tim Lambesis, désormais à l'ombre pour un moment suite à ... blabla ... (on est pas chez Voici Metal ici ou chez VS-... non rien), rend ainsi hommage ou se moque, ou les deux à la fois, de l’œuvre cinématographique et parfois politique de l’Autrichien. Anciennement gonflé de partout, sauf du cerveau. Et maintenant tout flasque.

Et pour la troisième fois en plus ! Certains diront que les blagues les plus courtes sont les meilleures et ils auront tord. Le comique de répétition a ses atouts et fonctionne quelquefois jusqu'au moment où les représailles vont débouler à grands coups de lattes dans la tronche.

 

J'espère qu'il restera un peu de place pour mon poing.

En effet, anecdotiques et très lassantes sur la longueur, les deux premières sorties d' Austrian Death Machine ne passaient jamais la barre du potache pour atteindre l'écoutable. Triple Brutal, comme son nom l'indique, fait trois fois mieux. D'abord on ne jette pas la galette au bout de trois morceaux. Ensuite, on s'intéresse trois fois plus au titre des plages de la plaque : "I'll Be Back", "I Eat Green Berets For Breakfast", "Brutal Recall" et "Crom", bien sûr, renvoient directement au meilleur du self made man bodybuildé.

 

Moi, doux ? Tu veux rire ?

Trois fois plus de riffs musclés (cons mais musclés) nous accompagnent pendant les dix-huit titres de l'album. Oui je sais c'est long mais dix-huit c'est trois fois six alors ça passe. Le chant est bien braillé comme il faut. On se prend d'ailleurs rapidement à l'imiter pour passer pour un con sur son balcon. Surtout qu'il y a aussi de vrai morceaux de Jasta dedans ("One More Rep"). Le son de la basse est juste énorme et claque comme un échange de vues politiques avec Governator. Les solos tirent malgré tout, parfois, un peu trop sur la ligne ("Prepare to Be Conquer"). Et pour bien nous faire comprendre qu'ici on est kikoo-lol, les morceaux sont épisodiquement entrecoupés de répliques imaginaires de Schwarzy avec un accent germain à couper au M60. L’ensemble en rajoute un max sur sur la bourrinitude thrasho-débile et ça c'est bien. Rien à voir ici avec un site français appréciés par les Reals aimant le tendancieux, je vous rassure.

 

Je reviendrai.

A mon avis sur ce coup là, il va falloir attendre un peu. Ce crétin, pardon, chrétien de Lambesis est à l'ombre pour quelques piges (trois fois deux exactement) alors je ne peux que vous conseiller l'écoute de Triple Brutal même si cet album ne sera pas Éternel(s) (et de trois).

 

De toute façon, si cette galette te donne des gaz :

Crom se moque de tes quatre vents. Il rit du haut de sa montagne.

photo de Crom-Cruach
le 03/02/2015

3 COMMENTAIRES

Cobra Commander

Cobra Commander le 03/02/2015 à 10:11:54

Hmmmmpf... ça casse pas des briques.
Les premiers étaient tout aussi tartignoles mais plus jubilatoires...

Du coup: être ou ne pas être...
Ne pas être.

cglaume

cglaume le 03/02/2015 à 12:21:36

Le mec qui balance sur les voisins... :P

Eric D-Toorop

Eric D-Toorop le 03/02/2015 à 16:16:23

Les expendables du Metal burné à bandana...

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