Blacklisters - Adult

Chronique Vinyle 12" (39:00)

chronique Blacklisters - Adult

Bienvenue à Question Pour Un Champion, je suis aujourd'hui en compagnie de Louise-Bénédicte et Pedro, on s'en fiche de ce qu'ils font c'est une chronique.

Eeeeet top c'est parti on commence tout de suite avec : Pionnier du Noise/Rock des années 90 on me confond souvent avec un meme internet mélangeant une divinité et un animal du Crétacé Supérieur...oui Pedro ? Jesus Lizard ? Oh oui bien joué ! 2 points pour Pedro !

Question suivante : Expression Anglophone désignant un chauffard, je suis aussi un des rois d'Israël… Louise-Bénédicte ? Voilàààà ! C'était bien sûr Drive Like Jehu.

Dernière question pour gagner l'album, vous êtes à égalité: groupe de Hardcore ayant pour nom un vêtement, je possède un humour corrosif… déjà Pedro ? Bravooo ! Pissed Jeans ! Quand à vous Louise-Bénédicte  vous repartez tout de même avec l'intégrale des One Direction à l'otamatone, ce qui n'est pas forcément mieux que rien.

 

C'est vrai qu'à l'écoute de la discographie encore naissante de Blacklisters, c'est ces 3 principales influences qui ressortent. Les 2 premières essentiellement pour la musique, la 3eme pour le chant. Après un premier album éponyme en 2012  qui avait fait le bonheur principalement des anglais, mais dont heureusement les bonnes effluves dissonantes, minimalistes et saturées étaient venues jusqu'aux oreilles du label Palois A Tant Rêver Du Roi. Rééditant l'album un an plus tard, ils permettent à l'autre rive de la Manche de faire connaissance avec le groupe au masque de beauté Haribo (et si on se fie musicalement, aussi un peu à la cannelle). Bref bonne découverte pour nous autres qui aimons écorcher nos oreilles. Alors forcément on attendait avec impatience le retour des rosbeef promis cette année, presque autant que celui de Marty Mac Fly.

 

Adult suit logiquement ce qu'avait commencé Blacklisters, ne cantonnant pas les passages atmosphériques à quelques titres comme c'était le cas auparavant (Hero Of China, Trickfuck et Shush) , mais les étends sur l'ensemble de l'album, adoptant également beaucoup plus clairement une musique encore plus dissonante et saturée, très proche du Goat de The Jesus Lizard, ainsi qu'  un chant plus corrosif à la Pissed Jeans (Voïvod période Dimension Hatröss  éventuellement pour les plus Metalleux). Paradoxalement, le contraste entre les passages Noise Rock/Ambient s'en trouve renforcé, les transitions étant moins présentes que sur Blacklisters.

 

Mais ce que l'on gagne en intensité, on le perd également en marge de manoeuvre pour tenter de relier les différentes parties de l'album entre elles, et ce manque de transitions ajouté à la présence de titres très (trop?) minimalistes finit par rendre l'écoute de certains titres, même courts (un seul dans tout l'album dépasse les 4:30), relativement pénible me concernant  ("Weasel Bastard", "Big Ticker" qui débute pourtant bien mais met beaucoup trop de temps à décoller, et "Downbeat" qui n'est pas mauvais en soit bien qu'il ai 2 principaux gros défaut: la durée et une variété musicale aux ¾ digne d'Emmure).  Vous me direz que c'est le style qui veux ça et vous n'aurez pas tort, seulement voilà, ça plombe quand même un peu l'album.

 

Ceci dit, ne passes pas tout de suite à la chronique suivante en jetant un coup d'oeil furtif désabusé à la pochette de l'album, car si Adult n'est pas parfait, il vaut quand même bien le détour, ne serait-ce que pour des petites perles décousues comme "Cash Cow", "I Knock Myself Out", l'oppressant "Seas Make Ships", et le très beau progressif "Dream Boat".

 

Bref je laisse le soin au JLP de l'intro de conclure:

“Et c'est gagnééééé!”

photo de Al Maazif
le 05/11/2015

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