Blooming Bones - The Shores Of Delusion

Chronique CD album (48:01)

chronique Blooming Bones - The Shores Of Delusion

Après vous avoir (je l'espère) mis l'eau à la bouche en publiant en exclusivité un premier titre de ce The Shores Of Delusion, il était temps pour moi de vous présenter l'album de cette jeune formation bordelaise. Jeune formation, mais ses membres ont auparavant fait leurs armes au sein d’obscures formations, essentiellement métalliques, de la capitale girondine (Pottiin, Ne[Mü]Ko...). C'est donc en toute amitié que les quatre musiciens se retrouvent pour proposer un heavy-rock à cheval entre les années 1970 et 90.



Doté d'un (une fois de plus) superbe artwork de Jeff Grimal, cette première offrande longue durée, après un E.-P., Sad Old Days en 2013, comprend 11 titres (dont un seul en commun avec l'E.-P.), au son très agréable, chaud et rond, qui met les guitares et le chant en avant sans cependant oublier la basse et la batterie.



Musicalement, on se situe entre les rock plombé des 70's, avec certains riffs rappelant agréablement Led Zeppelin, voire Black Sabbath sur les passages les plus lourds, et le heavy-rock en vogue durant les 90's, Metallica en tête. Blooming Bones a prit soin de composer de de véritables chansons, aux structures réfléchies et au arrangements discrets. Aymeric n’hésite pas à dégainer quelques solos vintages, sobres et toujours bien sentis. On retrouve également dans le riffing quelques petits éléments psychédéliques (Jethro Tull n'est pas loin parfois). Passage obligé, le groupe se fend d'une ballade acoustique (« Come &Linger »), respiration bienvenue, mais pas vraiment à la hauteur du reste des compo, mais qui, par effet de contraste, permet de renforcer l'impact de l'une des intro les plus nerveuses de l'album (« Lady Mist »).



La voix de Guillaume, mélodieuse et toujours juste, module ce qu'il faut pour faire passer ses émotion. Il semble parfois un peu forcer son organe sur les passages les plus aigus, mais rien qui ne choque réellement l'oreille. Pour vous faire une idée, il possède un timbre de voix assez proche de celui d'Eddie Vedder, d'après moi.



Héritiers d'une tradition où l'on savait ciseler ses titres et livrer des albums cohérents dans leur ensemble, les bordelais nous offrent un premier album loin d'être original, mais dont la sincérité et l'amour du travail bien fait font que l'on passe un fort bon moment en leur compagnie.


photo de Xuaterc
le 14/11/2016

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