Deadspace - Unveiling the Palest Truth

Chronique CD album (23:38)

chronique Deadspace - Unveiling the Palest Truth

En terme d’avant-garde, l’Australie a déjà montré son savoir-faire, notamment avec Germ, Arkheth, les différents projets de Dis Pater, et aujourd'hui, c'est au tour de Deadspace de venir représenter l'île-continent. Formé en 2014, la formation a publié six albums, quatre EP et deux Split-albums (tous publiés de manière indépendante) avant que le label belge Immortal Frost Productions ne vienne l'aider à faire le chemin depuis les antipodes pour Unveiling the Palest Truth, son nouvel opus. Le groupe, depuis ses débuts, a connu de nombreux changements de line-up autour de l'immuable chanteur Chris Gebauer, ainsi qu'une courte pause en 2020-2021.

 

Présenté par le groupe comme un réel album, du haut de ses cinq titres pour 23:38, dont une longue intro, on est plus proche de l'EP, et lors des premières, la survenue de sa fin m'a à chaque fois surpris. Passé cette première impression, la découverte de ce Unveiling the Palest Truth se révèle être des plus intéressantes pour l'amateur d'Art Noir aventureux. La fiche promo présente le groupe comme brillant rejeton de la scène avant-gardiste, je n'irais pas jusque là, original et expérimental, oui. Une oreille rapide sur le reste de sa discographie m'a appris que Deadspace avait durcit le ton, en terme de riffing et de chant en particulier, pour un résultat brutal.

 

Les ambiances sont parfois désespérées et misérables, comme sur le morceau « A Feast for the Rats » et sa rythmique lente et oppressante, rapprochant les australiens du DSBM. Deadspace nous livre ici une œuvre, courte certes, mais qui démontre que la formation a atteint une certaine maturité en terme de composition, très certainement aidée en cela par un mix et un mastering signés Déhà.

photo de Xuaterc
le 06/02/2024

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