Dirty Fonzy - Riot in the pit

Les Ramones faisaient une musique plus rapide pour des gens qui n'avaient pas de temps à perdre.

Les Dirty Fonzy aussi.

Pour l'occasion, je ferai une chronique courte, quitte à ne pas rendre hommage au groupe (qui a eu la sympathie devenue de plus en plus rare d'envoyer son album en physique). Cette chro sera faite pour des gens qui n'ont pas de temps à perdre. Une sorte de chro anti-Philippe Manoeuvre avec ses branlettes à rallonge pour des albums punk qui n'en veulent pas.

Prenez votre respiration, tout doit se lire d'une traite. Sus à la ponctuation (enfin, il en faut un peu quand même) et au sérieux de l'amateurisme !

Bienheureux l'acheteur du dernier Dirty Fonzy qui attend un album de punk puisque c'est exactement ce qu'il aura avec ses guitares Ramonesques Clashiennes et parfois Rancidiennes ou Nofxiennes on retrouve une époque bénie étalée sur 30 années et encore prolongée en 2014 par des groupes qui font proprement les choses, qui rallongent notre adolescence bénie des dieux avec cette pointe de maturité qui pousse à faire quelque chose de réflechi malgré tout, car quoiqu'on en dise avec cette production équilibrée et propre, c'est un résultat à la fois empreint de modernité et de jovialité nostalgique qui est ici proposé pour 33 minutes aussi énergiques, heureuses que couillues et rapides puisqu'aucun titre ne dépasse les 2minutes30 : le genre de galette qui répond à la question stupide que des journalistes en mal d'inspiration mettent en couverture de leur magazine musical généraliste; NON NON et mille fois non : le Punk n'est pas mort.

Maintenant que vous comprenez à qui est destiné ce genre d'album, achetez le pour vous, parlez-en aux concernés : c'est du bonheur en galette depuis l'énorme "Riot in the pit" jusqu'à "Peanuts and rolling papers".
 

Prolongez votre adolescence, et rappelez-vous qu'il soit hardcore, à roulette, à chien ou pour puceaux, ça reste du punk, ça n'a rien de novateur mais ça fait toujours du bien.

Tookie

le 10/04/2014