Endseeker - Global Worming
Chronique CD album (40:28)

- Style
OSDM - Label(s)
Metal Blade Records - Date de sortie
27 octobre 2023 - écouter via bandcamp
Mount Carcass m’avait tiré un Mouais… poli sur la chronique de Cglaume en 2021.
Pourtant le Swedeath des Germains avait tout pour me plaire. Alors là, attiré par une pochette parfaite pour le genre, je me relançais à corps abattu dans l’écoute d’une énième Swedishcherie.
Toujours aussi léger qu’un Sardine-Mayo-Rosette supplément frites molles servi dans votre boui-boui de quartier, Endseeker charge d’entrée avec du oldskull distrayant et décérébré annonçant la sauce de l’album en entier. Ici le capital sympathie se met en marche directement et on se dit, avec un brin de regret dans la plume, que la dureté d’un avis passé peut très vite s’effacer.
L’impression se confirme dès le deuxième titre conjugué en un mid tempo bien puissant et à la construction redoutable. Oui on va pouvoir encore citer une paquet de cadors du genre adulés par les Allemands mais le côté actuel de la prod HM-2 Boss saura les démarquer des grands aînés.
Attention, qui dit son léchouillé en Swedeath dit prod cracra pour les autres styles de Death.
Avec ce Global Worming, on ne va pas s’ennuyer.
Car Endseeker pratique une gamme finalement assez varié de rythmique.
Toutefois le lourdingue "Wheel Of Torture" se traînera de trop avec un chant particulièrement indigérable. Une faute de goût sur neuf titres, ça va, on ne va pas non plus noyer le Petit Dernier dans la Vologne pour autant.
Si cette dernière vanne fera grincer des dents les fragiles de l’émail, il faut rappeler ici que le Death Metal cause en général de choses glauques et atroces de la plus méchante des façons.
« Born from slime into the mud
Greasy body feasting blood
Crawling through the ground below
In darkest depths we slowly grow
Munching through the rotten flesh
Of decomposing human trash
Buried corpses, horrid feed
Zombified we breed »
Alors, Endseeker vrombira sans débander sur un "C.B.V." d’une parfaite cruauté. Le morceau pourra faire ainsi découvrir le genre au Petit Dernier que vous avez sauvé in extremis de la tasse fatale suite à l’envie subite de vouloir le torturer, un peu quand même, avant de lui faire boire à nouveau le bouillon.
A partir de là, le sans faute se fera une place aux forceps dans vos tympans. "Hanging In The Corner" sera tellement groovy que tout follower du Entombed’n’Roll et du The Crown’N’ Rock tomberont in love with.
Le terrible "Our Only Life" et le rampant "Nemesis" achèveront de faire de cet album, au titre amusant et au clip éponyme génial, un bon représentant du sérieux et de la violence germaine.
1 COMMENTAIRE
cglaume le 28/02/2024 à 11:08:01
Titre génial 🤣
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