Erlen Meyer - Douleur Fantôme
Chronique Maxi-cd / EP (27:17)

- Label(s)
Autoprod - Sortie
2007
6,75/10
Difficile de trouver quelqu'information que ce soit sur cette formation, dont je n’avais jamais entendu parler auparavant, bien que ce ne soit pas faute de m’intéresser de près à la scène française. Donc pour situer un peu : le groupe originaire de Limoges s’est formé en 2004 sur les cendres d’un groupe néo-métal appelé Mojko, les membres fondateurs décident de prendre une tournure plus sombre, s’ensuit une première démo en 2005 accompagnée d’un certains nombre de concerts dans l’hexagone, et en 2007 voici Douleur Fantôme.
Le cd est lancé, et force est de constater que le premier riff qui nous arrive aux oreilles est dément : rempli d’une puissance et d’une lourdeur remarquable, l’ambiance malsaine se pose, la batterie fluide et aérée ajoute son poids aux instruments à cordes et l’ensemble se fait compact et robuste. Ce genre de riffs semble être la marque de fabrique d’Erlen Meyer puisque leur album en est criblé et ce n’est pas pour déplaire. Les passages ravageurs se succèdent en laissant place parfois a quelques bribes mélodiques et plus éclaircis, pour replonger dans un méandre des passages lourds et dissonants ou la double pédale est omnipotente. Les tempos sont lents, lourds, vous n’aurez jamais de mal à suivre ce rythme si vous vous mettez a bouger la tête dessus, par contre l’intensité avec laquelle vous la bougerez risque de vous jouer des tours…
La ou les avis se divisent, c’est lorsque le chant fait son apparition. Que les paroles soient en français n’est pas un problème, seulement la manière de poser les paroles et de chanter fait contraste avec la musique, et la c’est plutôt du coté de Lofofora ou Sarkazein que les influences se font sentir, bien que ce soit du cri saturé. Les passages chantés jurent de trop avec les instruments, et il s’en ressent un décalage entre ces deux corps. Le deuxieme petit bémol intervient au niveau du son, qu’on dirait en sourdine, donc pour se mettre dans l’ambiance il faut monter allégrement le volume sonore pour atteindre un palier d’écoute intéressant.
Dommage, parce que musicalement, Erlen Meyer possède un réel potentiel, même si les influences sont assez distinctes, ce qu’ils font est bien fait. Mais le chant vient quelque peu compromettre cette puissance qui se dégage de cet ensemble. Reste à trouver les bon dosages et Erlen Meyer aura une carte à jouer…
Le cd est lancé, et force est de constater que le premier riff qui nous arrive aux oreilles est dément : rempli d’une puissance et d’une lourdeur remarquable, l’ambiance malsaine se pose, la batterie fluide et aérée ajoute son poids aux instruments à cordes et l’ensemble se fait compact et robuste. Ce genre de riffs semble être la marque de fabrique d’Erlen Meyer puisque leur album en est criblé et ce n’est pas pour déplaire. Les passages ravageurs se succèdent en laissant place parfois a quelques bribes mélodiques et plus éclaircis, pour replonger dans un méandre des passages lourds et dissonants ou la double pédale est omnipotente. Les tempos sont lents, lourds, vous n’aurez jamais de mal à suivre ce rythme si vous vous mettez a bouger la tête dessus, par contre l’intensité avec laquelle vous la bougerez risque de vous jouer des tours…
La ou les avis se divisent, c’est lorsque le chant fait son apparition. Que les paroles soient en français n’est pas un problème, seulement la manière de poser les paroles et de chanter fait contraste avec la musique, et la c’est plutôt du coté de Lofofora ou Sarkazein que les influences se font sentir, bien que ce soit du cri saturé. Les passages chantés jurent de trop avec les instruments, et il s’en ressent un décalage entre ces deux corps. Le deuxieme petit bémol intervient au niveau du son, qu’on dirait en sourdine, donc pour se mettre dans l’ambiance il faut monter allégrement le volume sonore pour atteindre un palier d’écoute intéressant.
Dommage, parce que musicalement, Erlen Meyer possède un réel potentiel, même si les influences sont assez distinctes, ce qu’ils font est bien fait. Mais le chant vient quelque peu compromettre cette puissance qui se dégage de cet ensemble. Reste à trouver les bon dosages et Erlen Meyer aura une carte à jouer…
1 COMMENTAIRE
Pidji le 10/07/2007 à 23:04:19
Ouais pas trop fan du chant non plus dommage
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