Insidious Process - Mirrors Of The Dead

Chronique Vinyle 10"

chronique Insidious Process - Mirrors Of The Dead

Ah bah voilà, je l'attendais ma première vraie grosse claque de l'année niveau croûte.

Et c'est évidemment de Suède qu'elle vient, encore.

Et pas d'un groupe de Mickey.

 

Insidious Process a pris du galon niveau prod. Exit le mixage rebutant Pluto et bonjour à un son, certes plus conventionnel, mais propre à séduire une public plus large... peut-être.

Bon, plus propre, Minnie sera tout de même outrée. Patibulaire, lui, ricanera encore.

 

Les Suédois ne sont pas des pures comme on peut l'entendre dans la scène. En effet, Mirrors Of The Dead est toujours un mélange de Punk extrême et de Metal... extrême. Ses deux influences, déjà bien présentes sur les sorties précédentes des monstres, trouvent ici une nouvelle façon de se mêler dans la consanguinité la plus jubilatoire. Principalement dans les riffs destructeurs animant les titres. Et ils ne font pas l'oncle Picsou, les Swedishs, niveau tronçonneuses à six cordes. Pas loin des grondements chers à une autre scène de leur pays d'origine, celle du Death ("Sold Out Ideals").

La rythmique, elle, ne varie pas d'un c(r)achou. Le fan décérébré ne sera pas désarçonné : D-takt 4 ever, downtempo fuckers.

Toujours impressionnant à ce niveau, le combo pond des trucs comme "Drunken Loneliness", d’une rage terrassante. Me répète peut-être, rapport à ma première chro de la horde... pas trop l'habitude de me relire. Le passé est le passé.

 

Mais Riri, Fifi et Loulou stopperaient directement leurs conneries si Frida était leur nounou. Bah oui, impossible de ne pas reparler de la frontwoman de ces méchants pas beaux du tout.

Simple, si vous cherchez, actuellement, une brailleuse crustie, vous avez trouvez. De son timbre éraillé et débitant ses lyrics comme les balles d'une mitrailleuse, elle constitue, à elle-seule, 50 % de l’agressivité des compos. Surtout quand elle est doublée de chœurs masculins barbares sur "Playing God".

 

Insidious Process poursuit son putain de bonhomme de chemin, collant des coups de coude dans la tronche des copains et des Grands Anciens.

 

Poing (dans ta gueule).

photo de Crom-Cruach
le 02/05/2016

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