Into the moat - The Campaign
Chronique CD album (40:45)

- Label(s)
Metal Blade - Sortie
2009 - Lieu d'enregistrement Mana Recording Studios
7,5/10
Cela fait déjà plusieurs semaines que le dernier album des floridiens de Into The Moat est dans les bacs, pourtant il est passé quasiment incognito dans notre presse nationale… On est tellement submergé par beaucoup de merdes américaines que lorsque quelque chose de bien se fait, on ne s’en rend même pas compte !
« The Campaign » est le troisième opus du combo, pour ma part je n’ai écouté que le premier album (« Means By Which The End Is Justified ») et celui-ci. Je trouve l’évolution du groupe flagrante ! Premièrement, « The Campaign » est très certainement leur album à la fois le plus lourd, le plus low-tempo et également le plus progressif avec des morceaux qui durent en moyenne 5 minutes. Bien sûr, ils n’ont pas totalement exclu leurs passages alambiqués chaotiques dans la parfaite tradition mathcore à la Converge ou The Dillinger Escape Plan, comme sur « From 1,000 meters » ou « The Fuhrer ».
Mais comme je le disais plus haut, les breakdowns et autres passages d’une lenteur écrasante sont de mise ! On s’en rend compte dès le premier morceau, « The Last Century », ou encore sur « Law Of Conservation ». Je trouve que Into The Moat a laissé parler son génie plus que jamais, en nous offrant parfois des passages progressifs/planants à la Opeth (« Advocate v. Activist », « The Hermit ») et d’autre plus technical/groovy à la Cynic (« Grunt »); ce qui donne une dimension plutôt expérimentale à cet album et aussi un côté totalement imprévisible, avec des coupures très sèches entre les changements de tempos. Ne vous méprenez pas, la musique des ricains reste toujours aussi brutale et péchue.
De plus, « The Campaign » a été produit par Eric Rutan (ex-Morbid Angel, Hate Eternal) qui leur a donné un son vraiment massif. On remarquera d’ailleurs une basse bien ronde et parfaitement audible, qu’il aurait été dommage de rater !
Qu’on se le dise, Into The Moat ne révolutionne pas grand-chose mais fait au moins l’effort de nous offrir une musique un peu plus intelligente que ce qu’on a l’habitude d’entendre en ce moment. Les musiciens ont tous un très bon niveau, ce qui leur permet de jouer avec des structures polyrythmiques sans problèmes.
« The Campaign » me semble donc être un bon investissement en terme de diversité, technique et brutalité made in US.
« The Campaign » est le troisième opus du combo, pour ma part je n’ai écouté que le premier album (« Means By Which The End Is Justified ») et celui-ci. Je trouve l’évolution du groupe flagrante ! Premièrement, « The Campaign » est très certainement leur album à la fois le plus lourd, le plus low-tempo et également le plus progressif avec des morceaux qui durent en moyenne 5 minutes. Bien sûr, ils n’ont pas totalement exclu leurs passages alambiqués chaotiques dans la parfaite tradition mathcore à la Converge ou The Dillinger Escape Plan, comme sur « From 1,000 meters » ou « The Fuhrer ».
Mais comme je le disais plus haut, les breakdowns et autres passages d’une lenteur écrasante sont de mise ! On s’en rend compte dès le premier morceau, « The Last Century », ou encore sur « Law Of Conservation ». Je trouve que Into The Moat a laissé parler son génie plus que jamais, en nous offrant parfois des passages progressifs/planants à la Opeth (« Advocate v. Activist », « The Hermit ») et d’autre plus technical/groovy à la Cynic (« Grunt »); ce qui donne une dimension plutôt expérimentale à cet album et aussi un côté totalement imprévisible, avec des coupures très sèches entre les changements de tempos. Ne vous méprenez pas, la musique des ricains reste toujours aussi brutale et péchue.
De plus, « The Campaign » a été produit par Eric Rutan (ex-Morbid Angel, Hate Eternal) qui leur a donné un son vraiment massif. On remarquera d’ailleurs une basse bien ronde et parfaitement audible, qu’il aurait été dommage de rater !
Qu’on se le dise, Into The Moat ne révolutionne pas grand-chose mais fait au moins l’effort de nous offrir une musique un peu plus intelligente que ce qu’on a l’habitude d’entendre en ce moment. Les musiciens ont tous un très bon niveau, ce qui leur permet de jouer avec des structures polyrythmiques sans problèmes.
« The Campaign » me semble donc être un bon investissement en terme de diversité, technique et brutalité made in US.
2 COMMENTAIRES
Pidji le 24/04/2009 à 11:24:19
Yes, je l'ai écouté plusieurs fois et j'avoue l'avoir bien apprécié. Pas un disque à rester dans les annales, mais un bon moment passé quand même !
((( viking jazz ))) le 27/04/2009 à 10:45:20
décevant ce disque... je l'attendais pourtant avec ferveur apres le monstrueux "The design" moins inspiré moins efficace.. dommage
AJOUTER UN COMMENTAIRE