My Own Prison - Sleepers

Chronique CD album

chronique My Own Prison - Sleepers

My Own Prison vient d'Italie et a déjà sept ans d'âge. Au premier abord, on pourrait prendre les gaziers pour un groupe de screamo à mèche auquel je ne pige rien du tout... les étiquettes se démultipliant à l'infini pour caractériser le bruit. Bon les étiquettes, c'est bien mais c'est comme en période de soldes quand il n'y en a trop, on s'y perd. Je dis ça, moi et les soldes... à part chez mon dealer de bières...

 

My Own Prison a de l'énergie ça c'est indubitable. Ah ben oui hein ! Limite c'est parfois un peu le bordel. Un bordel organisé, bien sûr. Car aussi bien au niveau de la prod que de la technique, rien à reprocher.

Ils ont ainsi plein de qualité les Italiens : plein, plein, beaucoup même. A tel point que je ne vais pas me farcir une énumération, pénible, principalement pour moi. Quoi l'égo ? L'égo et les couleurs...

 

Mais disons que le new school HxC/punk dont se réclament plus ou moins les Ibères me laaaaasse. Pas assez de crêtes et trop de barbes/tatouages de fdp à la mode du moment. Le côté « on alambique notre musique pour ne pas passer pour les crevards de base », nuit donc à l'efficacité de l'ensemble. Pourtant, moi l'alambique, c'est ma tasse de gnole, à base de bouilleurs de cru aux yeux injectés, en particulier.

Mais les intros mélodramatiques me donnent des envies de meurtre. Et je suis foncièrement pour la paix.

 

Ma note, un peu sèche, n'est vraiment que le reflet d'une méfiance innée envers cette frange musicale pas assez coupée au carré : trop fraîche et pas rasée sur les côtés, donc.

My Own Prison gagne probablement à être connu mais mon pain quotidien est plus rassis.

photo de Crom-Cruach
le 02/03/2015

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