Nevercold - Demenphobia

Chronique CD album (40:07)

chronique Nevercold - Demenphobia

Petite chronique anachronique aujourd’hui, puisqu’on remonte en 2011 pour parler d’un album autoproduit passé complétement inaperçu, et à tort !

Nevercold est un quartet qui nous vient de Thonon-les-Bains, petite avancée française en terre helvétique.

Demenphobia est leur deuxième album en autoprod’, depuis 2006 le groupe a dû rouler sa bosse d’avantage en Suisse qu’en France, bien que les gars de French Metal les aient vite repérés en les faisant figurer sur une de leur fameuse compil’ en 2008. Mais ce fut tout de même le silence radio entre 2008 et 2011 !

 

Le combo s’adresse avant tout aux amateurs de metalcore qui se branle le manche, de saccades et autres moshparts. Nevercold n’invente rien du tout en la matière, mais il fixe la barre bien haute, très proche des références du style !

On les sent grands amateur de saccades ultra-catchy à la manière d’un August Burns Red, notamment dans leurs technicité/rapidité allié à des riffs très mélodiques, ce qui donne un côté très limpide à leur musique.

On est complétement dans cette vague de groupes de coreux qui ne veulent pas se contenter de rester juste efficace. Le gratteu s’est creusé le ciboulot pour nous pondre des lignes de grattes bien léchées, sûrement trop aux yeux de certains, en tout cas on sent que le mec ne chôme pas derrière son manche !

Ils ont trouvé un bon compromis entre l’efficacité, la mélodie et la technique –quasi-démonstrative par moment avec des séries de tapping à la pelle une bonne partie des morceaux. Ça nous donne des morceaux bien accrocheurs et diversifiés sans jamais être mielleux, on ne perd jamais ses repères car les structures restent très traditionnelles et leur style reste très proche de références comme les vieux Unearth ou As I Lay Dying (sans aucun chant clair ici !).

 

Nevercold m’a plus surpris sur la performance technique que sur une originalité quelconque, surtout que Demenphobia a bientôt deux ans… ça  reste un album qui vaut le détour pour les amateurs de metalcore technico-mélodique, on ne s’emmerde pas du tout et on a la très bonne sensation d’avoir un album aboutie entre les mains. Le boulot de prod’ a été fait entre la France et les USA (enregistré au Boss Hog, mixé par Zack Ohren et masterisé par Alan Douches), tout en étant autofinancé ce qui leur donne 2 fois plus de mérite !

photo de Domain-of-death
le 13/08/2013

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