No Fealty - They Love the Soil Which Makes Their Graves

Chronique Vinyle 12"

chronique No Fealty - They Love the Soil Which Makes Their Graves

Le différence entre No Fealty et Trap Them n'est peut-être pas flagrante pour les noobs car les deux formations semblent partager grosso merdo le même genre de bruit : le Crust HxC, également nommé HxC Crust par les pros.

 

En toute objectivité, il existe une divergence de taille entre les deux combos : les Danois font de la bonne musique et les Ricains du Canigou made in Mosanto.

On pourrait en rajouter une autre pour les fans d'esthétisme : les Américains prennent la pose comme des rebelles ayant découvert, il y a peu, qu'un keffieh n'est pas un grand mouchoir à carreaux et les Danois... ne posent pas.

 

No Fealty est de retour (suivez un peu ce serait sympa) et sans détour poursuit sa course au tronçonnage après un In The Shadow Of The Monolith pondu en 2013. Il y a deux ans, ce n'était déjà pas la fête à Martine.

Et ce n'est toujours pas le cas ou alors Martine est devenu une sacrée putain de vacharde depuis mon enfance. Elle brode son Crust pant, tous les soirs, avec passion, touche le RSA, ne mange pas de viande et squattent avec des migrants, assiégés par les Compagnies Répressives Sanguinaires de Cazeneuve et les fdp du Bloc Identitaire (plus ou moins les mêmes).

 

Pourtant No Fealty n'innove en rien, en suivant sa ligne directrice bigrement brutale. Le véritable morceau d'intromission , en deuxième position, est ainsi très direct, après l'intro lourdaude syndicale ("Foreshadowing").

Les syndicats sont des balourds, ça on le sait.

"Abeer Quassim Hamza Al Janabi", au nom tout exotique, constitue alors une charge viscérale contre la barbarie de l'être humain moderne. C'est en effet le nom d'une gosse irakienne de 14 ans, violée et massacrée, le 12 mai 2006, dans la ville d'Al-Mahmudiya (Nord Iraq) par cinq soldats ricains. Les coupables, arrêtés et jugés, ont reconnu que, pour eux, les Irakiens n’étaient pas des êtres humains.

 

… gerbe, larmes (désolé)

 

Après ça, certains crétins diront encore que la musique se suffit à elle-même, peu importe le thème et les paroles des morceaux. Ça n'a pas d'importance.

« Tu vois, môa j'écoute du NSBM car y'a des albums trop musicalement de la balle. Mais je ne cautionne pas hein !!!!!!!! La preuve, j'ai un autocollant du NPA dans mes chiottes. Je file juste ma tune à des groupes de nazillons sans aucunement  partager leur point (Godwin) de vue. Et puis c'est du folklore, de l'humour, un détail de l'histoire, tu vois ? T'es trop politiquement correct Crom. Tu cautionnes la doxa. »

 

… gerbe, violence aveugle, coups de pique à glace dans les tempes, écrassage de gueule d'abrutis congénitales du net, dissolution des restes au vitriol (désolé).

 

En fait tout l'album tourne autour de la guerre, la saloperie de patriotisme et le concept pitoyable de nation.

Ils aiment le sol qui creusent leurs tombes.

Boris Vian aurait adoubé au moins un morceau, en fin de peloton... d'exécution.

Le chant semble avoir bouffé du silex. A savoir qu'il carburait déjà au gravier avant. Les compos se font encore plus précipitées et même si les breaks demeurent nombreux, les titres sont plus ramassés, concentrant la puissance chaotique du caniveau. Les huit plages se font ainsi bien plus frondeuses que sur le skeud précédent.

 

Au final, franchement, elle est nulle cette chronique.

Elle parle à peine de musique et sans aucun terme technique qui fait la VRAIE différence avec le VRAI chroniqueur.

photo de Crom-Cruach
le 06/07/2015

0 COMMENTAIRE

AJOUTER UN COMMENTAIRE

anonyme


évènements

  • ULTHA au Glazart à Paris le 27 juin 2025
  • Devil's days à Barsac les 9 et 10 mai 2025
  • Seisach' 6 les 17 et 18 octobre 2025