Soundcrawler - The Dead-end Host

Chronique CD album (41:21)

chronique Soundcrawler - The Dead-end Host

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9H.
Je me décide enfin : aujourd'hui je réécris pour Coreandco. Finie la peur de la page blanche. 
Soundcrawler tourne depuis pas mal de temps, je le connais par coeur, je saurai facilement en parler.
 

9h15.
Pas un caractère sur la page, mais une jolie séance de air-guitar qui tuerait mon ego si on venait à me surprendre.
Le stoner me fait souvent cet effet, mais cette fois ce n'est pas si classique.
Du fuzz, du lourd, très lourd qui, si on poussait le bouchon, ne serait pas loin de faire du doom.
Evidemment il y a du solo. Un peu malade, un peu habité. Beaucoup cool, et très chaud.
 

9h20.
J'ai envie de mordre la poussière. Littéralement.
Cette musique sent le désert, un goût de Far west fantastico-moderne. J'avais appris il y a quelques écoutes qu'un concept tourne autour de ce 2nd album du groupe.
 

9h33.
"The plastic truth" résonne. C'est lourd, lent et toujours aussi chaud.
Le tempo est un peu plus mou, on sent que quelque chose va se passer.
Il reste trois morceaux, soit l'album s'enfonce, soit il s'emballe...
L'hypnotisme grésillant laisse place à un solo qui finit ce morceau en beauté.
 

9h35.
Je ne sais plus quoi penser. Les morceaux sont tous marqués d'une certaine personnalité ou en tout cas, d'une personnalité certaine.
Le stoner est bien présent, mais le voilà marqué par des empreintes grunge.
Le groove, la hargne, l'écorché, le torturé, l'habité.
Je doute face au clavier. Je vais en parler, mais on ne va pas piger des propos qu'i n'égratigneront que bien peu de choses dans cet album.
 

9h41.
C'est fini. Il n'y a rien d'écrit.
J'ai encore plus de doutes sur ma capacité à écrire, mais je n'en ai aucune concernant Soundcrawler.

Le groupe n'a pas volé sa signature chez Klonosphère.
Il sait habilement mêler le groove au rock plus sec et direct, il sait faire quelque chose de compliqué, d'esthétique mais qui se place dans la catégorie easy-listening.
Ce rendez-vous en terres bien connues se transforme en un voyage sur terrain miné. On tâtonne longtemps mais on tombe parfois sur quelques surprises assez explosives.

Play.
 

9h50.
Je relance l'album. Une nouvelle écoute ne m'en dira pas plus : leur stoner toujours aussi personnel n'a pas encore délivré tous ses secrets que seuls les Soundcrawler sauront vous conter.

photo de Tookie
le 19/03/2015

3 COMMENTAIRES

Margoth

Margoth le 19/03/2015 à 11:19:49

Malgré le cruel manque d'inspiration, la bafouille n'est pas si mal que ça. Au moins, ça donne l'envie d'écouter un peu ce que ça donne ^^

Carcinos

Carcinos le 19/03/2015 à 16:26:14

Ca doit pas être rien si le nom Soundcrawler fait penser à Soundgarden, parce que là l'influence me semble très directe !

Tookie

Tookie le 19/03/2015 à 21:26:55

Oui bien sûr ! Il y a du Soundgarden et Alice in chains là-dedans !

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