Syrinx - Contest the void

Chronique CD album (41:00)

chronique Syrinx - Contest the void

Syrinx, n'est pas une fille facile. Elle a senti le coup venir,...

Une rue commerçante, à deux pas d'une forêt... (Ardennes Belges)
Lui - Bonjour, Mademoiselle, je suis photographe pour une grande agence de pub...-
Elle – Mais que faites-vous avec cette caméra, je ne veux pas être filmée!-
Lui – Oh, je ne me suis pas présenté, je m'appelle... -
Elle – Je ne veux pas être filmée, coupe cette caméra et casses-toi -
Lui – Mais, vous ne comprenez pas, je vous regarde depuis tout à l'heure et... -
Elle – Tin mais t'es bouché ou quoi... -
Lui – Non, photographe pour une grande agence de pub et j'ai une proposition à vous faire... -
Elle – C'est pas ton téléphone qui sonne là,... ça doit-être veuve poignée...-
Lui - ...-

 

Profitant, de la circulation, elle lui fausse compagnie, se réfugie dans un sous-bois, trouve quelques branches et feuillages et se dissimule sous une épaisse couche...
Lui arrive à l'entrée du sous-bois, cherche désespérément, ne la trouve pas... cherche... jusqu'à ce qu'il ressente, une envie pressante... il se déboutonne et se soulage sur un gros tas de branches et de feuillages, en sifflotant...

Elle en profite pour arriver par derrière et lui asséner un gros coup de bâton entre les jambes...

 

(– Mythe de Syrinx /copyright Tonpeaurne - Version 2012)

 

En 1913, Claude Debussy en avait fait une belle suite de notes sur le thème du mythe original... 100 ans plus tard... c'est de quelques autres suites de notes que l'on va causer.

 

Contest the Void est la première manifestation discographique du trio limogeaud après cinq ans d'existence. Ils ont pris leur temps et cette option s'avère, on ne peut plus judicieuse. D'entrée de jeu, c'est le son et l'ambiance générale de cet album qui est marquant. Pas que l'on soit en présence d'un son massif à l'américaine, la basse traîne trop dans les médiums pour ça... c'est la précision qui est frappante. Chaque élément est bien détaché et c'est ce qui donne le La. En parlant d'éléments détachés et n'étant pas le spécialiste du genre (z'avez remarqués hein!), on ne peut que s'incliner devant la terrible habilité du batteur et la puissance du hurleur en chef. Le tricotage en règle, le tapping ébouriffant ne sont pas en reste. Le déluge sonore mêle adroitement puissance et technique, un titre comme « Feeling the sickness » est une véritable démonstration du genre. Tu veux des harmonies,... y'en a.
Pour les passages plus relax (héhé), il faut filer sur la plage numéro 5, pour un duo de voix réussi et une approche plus moderne... heu post-... en somme. Comme ils sont balaises, ça en fait quasi un tube du genre, rien que ça. Mais « Friend » est une exception, respiration souhaitable/souhaitée, avant de repartir dans le tohu-bohu bouillonnant, batterie dans le rouge sang et riffs aiguisés comme des scalpels. Ils n'ont pas besoin de fard blanc sur le visage et de pointes de 12 sur les poignées pour faire dans le sévère... parce qu'après la 5, c'est encore plus costaud !

Coup de boule puissant, travaillé, mille fois répétés et toujours bien placé !

 

photo de Eric D-Toorop
le 08/05/2013

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