Throat - Short circuit

Chronique Maxi-cd / EP (25:07)

chronique Throat - Short circuit

Il y a un lien assez intéressant entre nom pourri et qualitée musicale ces 10 dernières années dans le Rock Matho-Expérimentalo-Sludgesque, ça pourrait être un sujet d'étude intéressant pour les Psycho-Socio-Zicos qui peuvent se trouver parmi vous. C'est comme les 10 plus belles photos de parpaing et le Nyan Cat : ça part d'une idée inutile mais tout le monde adore, une sorte de big bang originel à l'échelle musicale quoi. Des vases communicants entre l'inspiration pour le nom et la musique. Il y a sans doute un lien et un développement à faire autour de tout ça, je vous laisse potasser dessus pendant que je fini la chronique, ça marche?

 

Ils s'appelent Throat, sont Finlandais, ont une image de profit “le XV de Finlande en mode calendrier”  et ceci est leur 5ème EP, sorti à 2 ans d'intervalle de leur premier “vrai” album, Manhole. Ce dernier corrigeait leur principal défaut des début: un chant qui ne s'intègre PAS au reste. Ouf, avec Manhole on pouvait enfin écouter l'album d'une traite sans rechercher si une pub ne s'est pas lancée en même temps que la chanson, les chansons prenant également une teinte plus Rock/Sludge qu'avant, s'éloignant au final de leur premier EP assez Metal Indus, Good Times.

 

Vous l'aurez deviné – arrête ta dissert' 2 minutes, je parle là! - comme plein de ses congénères, les Throat font dans la provoc' visuelle et auditive, et on est pas déçu avec ce Short Circuit qui reprend les codes de Manhole en ajoutant une bonne couche d'Expérimental.

Commençons par la cover cachée dans l'album d'Enjoy de Björk (devenue "Unjoy" pour l'occasion) : bien que passé au vitriol (bon pas au point de la reprise de "Material Girl" par Exhumed quand même hein, ça reste sérieux ici), le titre réapproprié à coup de Jazz/Noise par le groupe reste très sympathique et respectueux du titre originel.

 

Le gros avantage de Short Circuit, c'est d'être à la fois complètement fourre-tout et parfaitement digeste : tout les titres ont leur âme propre et forment un ensemble cohérent (le bruitiste et mystérieux "Roast", le Rock Expérimental de "Polio Stance", le Sludge/Indus de "Houston Soup"...)  , bref je ne sais pas pour vous mais moi c'est la définition que je me fais à peut près d'un bon album.

 

Stop, c'est fini, on ramasse les copies.

photo de Al Maazif
le 26/11/2015

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