Ultra Panda - Satan Salsa

Chronique Vinyle 12" (28:32)

chronique Ultra Panda - Satan Salsa

Tiens, rev'là les pandas... Après un mid format éponyme paru en 2011 ; le trio de cintrés aiguise son premier long couteau pour affûter des popineries que l'on devine déjà bien barrées !

Même pas le temps de finir cette phrase que « Tabayo » agite le cervelet.

Premières mesures, amis du Noir romantique, désespéré, symphonique, malsain, ce disque n'est pas pour vous. L'entreprise guillerette des gaillards accorde bien trop d'importance à un savoir-être, à un bon et bel esprit que pour se laisser aller à des vagues à l'âme. Ce disque est positif et respire la santé à tous les étages. On parlera de forme olympique, en ce qui concerne la condition physique du batteur – un athlète – aux coups sûrs.

 

Trio basse-batterie-chant up bidouillages en pagaille, Ultra Panda avait surpris son monde avec son premier raffut organisé et rageur. Pensez bien, un premier ep qui s'inscrit DURABLEMENT, ce n'est pas tous les jours/mois/ans que cela arrive. Satan Salsa, un poil plus compliqué à saisir (héhé) nous joue un remake de la brillante carte de visite. Il évite toutefois la photocopie pure et simple. Rappelez-vous de la liste endémique des groupes qui ont influencés ces garçons – que l'on devine charmants -, ouep, ce n'est pas la matière qui manque.

 

Leur groove s'habille de chemises à jabots, de vestes laminées et chausse des combat-shoes. Du coup, ils touchent les étoiles dans des tranches de space-rock fort à propos. Bah oui, s'il fallait vous parlez d'une nouveauté. Sinon entre une attitude -suck my dick - et une autre -what the fuck ?-, les pandas ne choisissent pas. Le choix, la direction, ce n'est pas trop leur truc à vrai dire. Tant que ça joue, que le plaisir est là... le reste...

 

Bon n'allez cependant pas croire, que ce joyeux bordel est du n'importe quoi. Alors là, pas le moins du monde. S'ils n'ont pas de choix à faire, c'est que leur univers est si tangible et délimité qu'ils ont tout le loisir de s'y épanouir jusqu'à plus soif.

 

Ultra Panda, sous des dehors d'un Bloc Party mal léché, est un groupe auquel il faut sérieusement s'y intéresser pour peu que l'on est mélomane et que la gourmandise n'est pas – pour vous – un vilain défaut.

photo de Eric D-Toorop
le 28/03/2015

2 COMMENTAIRES

cglaume

cglaume le 28/03/2015 à 14:01:29

Pu**** : Ultra Panda... Satan Salsa... Rien que les noms: ça sent le nawak à plein naseaux !!!!

Eric D-Toorop

Eric D-Toorop le 28/03/2015 à 18:18:27

ça pourrait... mais non, si j'en crois les écoutes que je me suis faite de tes chros ^^
La musique d'Ultra Panda tient en un bloc... c'est ce qui fait la différence avec les prod nawak peut-être plus démonstratives.

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