Walls Of Jericho - No One Can Save You From Yourself

Chronique CD album

chronique Walls Of Jericho - No One Can Save You From Yourself

Marre des héros Marvel.

Ben ouais les trucs tout gland qui squattent les cinoshs pour le plaisir des mangeurs de caca, avec double steaks, triple sauces et quadruple gerbes au final.

Pourtant après 8 ans d'absence et un album très Metal, trop pour moi, voici le retour de la bande de Miss Hulk (en moins verte).

 

Candace Kuscsulain.

 

Empruntant son pseudo à un autre héros. Oui, mais de la mythologie celtique : Cú Chulainn. Un gars pas rigolo, qui, quand on lui marchait sur les arpions, se prenait des spasmes de furie, ravageant tout ce qui marche, rampe ou vole à 100 Km à la ronde. Elle est un peu comme ça la Candace, plus tatouée que Roger, plus musclée que Freddy, plus flippante que Dwidd et plus suante que Lou.

 

Bon, 10 ans séparent cette plaque de With Devils Amongst Us All, le poutrage absolu du combo. On n'est plus au même niveau. Mais les Américains savent toujours pondre une intros tendue avant de lancer la machine à faire mettre des pains dans le vent. Le son est sans artifice, ménageant de la place pour la basse ("Reig Suprem", "Forever Militant"), la batterie et évidemment pour le chant de sa frontwoman. Point trop en avant, les vocaux permettent de se rendre compte qu'elle a encore du coffre. Mais qui en doutait ? Sur le très efficace "Cutbird" et le titre éponyme de l'album, elle est même particulièrement impressionnante.

Chaque morceau possède peu ou prou la même construction, ménageant des moshs-parts dont les Américains ont le secret. Les passages thrashous ("Relentless") se mêlent aux moulinages syncopés de manche, avec fluidité et apreté. Point d'artifice et pas mal de oldschool. Pour l'histoire, la plaque est dédicacée au frère de Candace, Larry, mort du crabe, en février 2015.

 

Si la galette recèle un défaut, c'est celui de la longueur du propos. Tout bourrin qu'il soit, tenant la ligne comme le Spartiate de base, l'album aurait pu enlever un peu de cholestérol. Tailler dans le gras du bouzin (comme virer l'anecdotique "Fight The Good Fight") et le morceau mélancochiant "Probably Will" n'aurait pas été superflu pour ramasser le propos.

 

Mais, bon, nul besoin de serrer les fesses, de chipoter, ça passera tout droit quand même. Et le retour de WOJ en bonne forme, fait plaisir. Encore faut-il abandonner toute notion de nuance et de délicatesse musicale. Vous savez, ces vagues concepts sans la moindre once d'intérêt.

photo de Crom-Cruach
le 27/04/2016

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