Warcycle - Legalised Onslaught

Parfois, on a beau venir d’Australie, on en aime pas moins le Japon.

Avec cette intro débile, la moitié du lectorat de votre webzine préféré s’est déjà barré. En plus, la moitié de ce qui restera ne restera pas, en écoutant le trio australien Warcycle.

A moins d’être un fan de Framtid, Bastard ou encore, bien sûr, de Disclose.

KAWAKAMI est une légende.

L’ai-je déjà dit ici ?

Car Warcycle glaviote du Crustpunk à la Jap comme si les mecs venaient directement du Lieu d’Origine du Soleil.

Extrêmement rapide et saturé, Legalised Onslaught n’est, ainsi, pas fait pour les coquelets de haute extraction. Vous prendrez donc du vieux Discharge que vous violerez d’une production éraillée et voilà l’holocauste sonore qui vous attend.

Sur le papier, ça peut paraître répétitif et la culture du viol, c'est vachement pas bien.

Pourtant un morceau comme "Mongered Conflict" ne se contentera pas de bazarder son D-Beat comme les Anglais susnommés. Le Rosbif se fera aussi saignant et binaire comme un The Flex bien bagarreur.

Ainsi, même si Warcycle n’est pas vraiment nippon, le trio distribue les ippons.

L’artiste crustie underground Rekkaen (ayant déjà taffé pour les japonais de Kriegshög ou les Russes de Fatum) a pondu le chien de guerre de la pochette. Rien n’est donc laissé au hasard.

Legalised Onslaught est une boule de haine. Six titres qui ne viennent pas du Pays du Matin Calme.

D’autant que ce dernier est la Corée et que ça n’a donc aucun rapport.

Crom-Cruach

le 23/09/2022