Within The Ruins - Elite

Chronique CD album (39:32)

chronique Within The Ruins - Elite

Aujourdh’ui au menu : #geeks, #death, #maths et #core. Je commence sérieusement à réfléchir à faire mes chroniques en tags moi… Bref, on s’en fou de ma vie, on est là pour parler des ricains de Within The Ruins qui viennent de sortir leur troisième album en février dernier !

En 8 ans de baroudage, nos ‘’intéressés du jour’’ sont devenu des références dans le vaste milieu du Deathcore Technique -pour ma part je ne me suis intéressé à eux que depuis février 2012, lors du Bonecrusher Fest à Paris. C’est toujours bon signe quand un groupe vous donne envie d’en écouter plus après leur concert…surtout dans ce style millimétrique. C’est donc la fleur au fusil que je m’en vais poser ma feuille sur cette galette (étrange comme phrase).

 

Elite (nom très approprié) arrive à peu près 2 ans après un EP assez…mauvais, disons-le. Ce qui est aussi dommage qu’insensé : Creature et Invade étaient deux bons albums, modernes et techniques, alors qu’Omen est vraiment bas de plafond, sans conviction et avec une reprise de « Fight Fire with Fire » de Metallica !

Mais heureusement, le combo a été touché par les muses (oui les 9 en même temps) et il nous pond un album bien plus à la hauteur de leur talent. Alors que les deux albums précédents étaient plus un concentré de technique, un peu démonstratifs à la manière de ce qu’a pu nous faire récemment Rings Of Saturn, celui-ci est plus léger, plus coloré… En fait, c’est juste qu’ils sont parvenu à choper le filon mélodique qui leur correspond.

On a toujours droit à des structures qui rappellent les équations du 2nd degré, des plans de saccades très ‘’djent’’ qui embrayent sur des breakdowns de furieux, et des lignes de gratte aussi intelligentes qu’impressionnantes. Surtout que cet album marque le départ du guitariste Jay Van Schelt, son compère se retrouvant seul tout pour se branler le manche. Within The Ruins reste donc droit dans ses bottes, on retrouve cette recette Math/Deathcore, à la différence d’un léger grain…cosmique( ?), appelons-le comme ça.

 

C’est le véritable intérêt d’Elite par rapport au précédent. Il y a un aspect flottant, pas toujours présent, mais qui revient régulièrement, comme sur orbite… Lorsque la musique respire un peu, on la sent résonner, les delay sur les lignes de gratte plus posées en est un des ingrédients. Je pense d’ailleurs parfois à Veil Of Maya, dans une moindre mesure Born Of Osiris… Notamment lors des passages les plus progs comme sur les instrumentaux « Ataxia II », « Dreamland »... Les connaisseurs auront d’ailleurs remarqués les similitudes visuelles avec ce dernier : c’est le même mec qui s’est occupé de la pochette, très en vogue d’ailleurs pour tous ces délires ‘’core’’ aux visuels ‘’cosmiques’’.

 

Enfin voilà quoi, vous aurez très certainement saisi le principal de mon propos. Je vais m’arrêter là car mon cerveau ne supporte plus d’être mis-à-mal par toutes ces feintes musicales, je suis en train de partir en névroses convulsives !

photo de Domain-of-death
le 02/04/2013

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