Hellfest 2009 - Report dimanche 21 juin

Hellfest 2009 Report dimanche 21 juin (dossier)
 

 

Légende :

 
Mat(taw)
 
Pidji
 
(((Viking jazz)))
 
Swarm

ABORTED (12h10)

Couché 6h, levé 11h avec une belle gueule de bois réglementaire et zou! Une ptite salve de death bien brutal pour commencer la journée, y a rien de tel pour se mettre encore plus à plat... Déjà en 2007 les belges m'avaient mis une bonne claque que je n'attendais pas et, donc, je m'attendais à me faire fesser encore cette année. Chose faite. C'est toujours un rouleau-compresseur sur scène, malgré un son pas extraordinaire (mais tout de même "bon" pour la Rock hard) ABORTED c'est vraiment d'une efficacité renversante sur scène, rien à redire. Propre, mais avec une dose de folie qui fait passer la sauce, un wall of death pour cloturer le tout. On passe un bon moment...

Rien de tel pour se réveiller en fanfare ! ABORTED assure en live comme d'habitude, et pour une fois, le son est potable dans le chapiteau ROCK HARD. Cool.


DESPISED ICON (12h55)

Yeah ! Le deathcore me gave assez vite généralement, mais les francophones de DESPISED ICON ont balancé un énorme set in your face. Le son est encore énorme (rien à voir avec la ROCK HARD), et j'avoue que ce concert m'a donné envie d'écouter ça de plus près par la suite.

Apparemment Whitechapel a fait le même effet 1h30 plus tôt, rouleau compresseur deathcore. Super ambiance, du monde dans le pit, un wall of death balèze et tout le toutim. Est-ce l’empathie naturelle des français pour les québécois qui joue en leur faveur ou leur discographie plutot bien remplie de tubes efficaces et plombants (mosh-part et beat-down inclus) Un peu des deux sans doute, très bonne entrée en matière, un des meilleur concerts du fest.


VOLBEAT (13h40)

Mouais, un peu trop tranquille, même si certains titres passaient bien. Leur rock tranquille ne me donne aucun effet, et le titre limite pompeux avec la guitare acoustique m'achève. Ciao.

Je sors de la douche là, et ne suis pas encore très réveillé… ça a l’air rigolo et pas trop mal fait. Des trucs groovy, des gros plans power stoner à la Cathedral (preview) mais pas mal de trucs chiants aussi… Va falloir que je m’envoie un disque un de ces quatre moi.

 

HOLY HELL (14h25)

Rendez moi Laura Pleasants !!!

 

WOLVES IN THE THRONE ROOM (14h25)

Vu toute la hype récente autour de ce groupe, je me suis motivé à y aller. Malheureusement, le black metal, hype ou pas, je n'y arrive pas. malgré tout, le public avait l'air conquis ! Bref, le temps de prendre quelques photos et puis s'en va.

Trop occupé à me réveiller et à boire des bières pour apprécier le set à sa juste valeur. Mais ça m’a tout de même fait une grosse impression ! Bon son, compos entêtantes. J’étais au fond, j’ ai rien vu mais d’autres en parlerons certainement mieux que moi.

 

UFOMAMMUT (15h55)

Grosse surprise du dimanche pour ma part, j'étais un peu passé dans la Terrorizer en touriste, porté par les quelques éloges que j'avais entendu sur ce groupe auparavant. Apparemment les italiens ont eu à faire face à divers problèmes techniques au début de leur set, ce qui en a rebuté certains qui sont partis au bout d'une 10aine de minutes (d'après ce qu'on m'en a rapporté, car j'ai eu la chance d'arriver après ces malheureux déboires). Et c'est un bon set de doom psyché que nous livrera le trio transalpin. Une voix utilisée avec parcimonie, derrière un mur de son rugueux mélange de vague actuelle avec une pincée de 70's... Une basse avec un son medium aggressif et une gratte dans les bas, la croisée des manches fait son ptit effet dans nos tripes, ça passe bien. Ca passe d'ailleurs tellement bien que le groupe sort, puis revient, puis re-sort, puis revient une nouvelle fois. Le marathon dominical du doom est bien entamé...

C’est pas souvent qu’une tête d’ampli pète et bien le bassiste d’Ufomammut y aura eu droit ! Après avoir perdu un bon quart d’heure de set et trouvé une tête orange qui trainait par là, c’est reparti comme en quarante avec un doom sludge pas si lent que ça, très psychédélique et surtout over heavy ! Le son n’est pas forcément au top (trop de basses) et ne rend pas forcément justice aux compos minimalistes des italiens, mais l’envie est là, surtout quand le public déjà conquis acclame le groupe qui ne peut jouer parce que plus de son sur la basse. Un joli moment comme il y en a parfois au Hellfest (je me rappelle Burst en 2005 qui avaient joué avec une batterie quasiment pas reprise). On aura droit à un peu de tout sur leur disco avec deux titres de Snailking quand même (vu la longueur, je suis content !). Cool !

Encore une déception…décidément. Un son horrible 10fois trop fat, avec un octaver dégueu sur la gratte qui a tout gâché (en plus des problèmes d’amplis basse) A vouloir en faire trop, les italiens ont perdus en efficacité et en lisibilité. Les morceaux ne prennent de plus, pas d’ampleur particulière sur scène comparé aux albums. Mouai peut mieux faire a mon avis, dommage j’en attendais beaucoup.

 

EPICA (17h25)

Rendez moi Laura Pleasants !!!

 

ORANGE GOBLIN (17h25)

Groupe mythique s'il en est (désolé je voulais caser cette formule journalistique périmée au moins une fois) ORANGE GOBLIN a rameuté les foules en cette après-midi poussièreuse, la tente est pleine à craquer: ambiance weed, bière et doom.
Show beaucoup plus rock'n'roll que ce à quoi je m'attendais, OG a bien défouraillé et y a mis les formes. Personnellement j'ai eu ma dose au bout d'une demi-heure, bien que j'aie trouvé ça très cool, ça n'est pas complètement ma tasse de thé et je passe mon chemin avant la fin.

Quand on repense à la cool attitude de Clutch la veille, on peut percevoir Orange Goblin comme le coté sombre du stoner rock. Beaucoup plus lourdingue, brutal et rock n’roll, les anglais martellent la terrorizer tent à coup de grosses rythmiques le tout envoloppé par l’énergie débordante de Ben Ward, leur Viking de chanteur. Une bonne claque qui sent le whisky !

Son cracra mais bonne ambiance et des morceaux qui passent bien le cap du live pour les vétérans du stoner de routiers a l’américaine.

 

NAPALM DEATH (18h15)

On se demande bien quand les papis anglais se lasseront d'écumer les scènes d'Europe avec autant de plaisir communicatif.... Le père Barney vocifère et dévisse sa tête comme un possédé pendant que le reste de la troupe balance les riffs récents ou bien cultes depuis une décennie qu'on a toujours autant de plaisir à se prendre dans la gueule. Le mosh pit s'est presque étendu jusqu'à la moitié de la Rock Hard Tent et on peut voir les gens qui ne s'y trouvent pas (j'en fais partie) un sourire aux lèvres à chaque lancement de morceau... Il se passe définitivement quelque chose entre le public et le groupe à chaque concert de Napalm, c'est juste jouissif. Et on finit par un traditionnel "Nazi punks fuck off", c'est pas original mais sérieusement on s'en fout.... Merci Napalm.

Je me rappelle avoir vu la catastrophe en 2005 au Fury Fest : son merdique, chanteur qui tombe dans les pommes, ambiance pas top. Les Napalm Death avaient intérêt à marquer le coup s’ils voulaient inverser la pression. Aussitôt dit, aussitôt fait ! Le son est énorme, les discours engagés sont bien rodés, la setlist pioche dans toutes les périodes et le groupe se permet même d’inviter Lee Dorian sur l’avant dernier titre (à vrai dire, je l’ai à moitié zappé mais bon ça fait toujours plaisir). Pit monstrueux, slam des piliers de la tente (3 mètre à peu près), blasts à tout va et Nazi Punks Fuck off à la fin… Excellent !

Beurk encore un son naze dans la Rock Hard Tent, mais cette fois l’efficacité Napalm Death prendra l’ascendant avec un putin de set bien dans les dents. Les morceaux du dernier album Time Wait For No Slave passent super bien en live et envoient bien le bouzin. Avec en prime un Lee Dorian en guest sur Deciever et You Suffer, juste parfait !

 

QUEENSRYCHE (19h05)

De loin, tout ça m’a l’air très bien fait et très propre, mais bon, j’ai d’autres chats à fouetter !

 

THE BLACK DAHLIA MURDER (19h05)

Je dois avouer que ce n'est pas du tout ma tasse de thé sur CD, mais en live, c'était plutôt marrant. Avec "jump" de Van Halen en introduction, et un mec déguisé en énorme gorille sur scène : le smile est de rigueur et la bonne ambiance aussi. Après, je n'ai pas fait tout le set...

 

MASTODON (20h00)

Malgré le "mouais" que m'avait inspiré "Blood Mountain" et le "putain mais non" qui était sorti de ma bouche pendant que "Crack the Skye" prenait le chemin de mes oreilles, je me décide à assister tout de même au show Mastodon.
C'est surtout à du "Crack the skye" auquel on a le droit au début de set et Dieu que c'est chiant... Bran Dailor devrait tout simplement ne pas chanter, parce que bon, c'est vraiment limite en terme de justesse mon ptit Bran, j'ai moi-même voté pour t'éliminer en 2e semaine... Et puis le groupe donne vraiment l'impression de jouer ses chansons et point. Même un "March of the Fire Ants" qui m'aura donner des frissons au début ne me fera changer d'avis... Non seulement sur CD mais sur scène aussi, Mastodon c'était mieux avaaant.

 

CATHEDRAL (20h00)

Je n’aurais vu que deux titres de Cathedral afin d’être bien sûr d’être bien devant pour Coalesce (un bon quart d’heure de set quand même !). Et bien je peux vous dire que j’ai été triste de quitter la tente ! Ambiance ultra stoner à coups d’énormes riffs du type « moissoneuse batteuse », chant toujours très moyen (mais on a l’habitude maintenant) et charisme ahurissant sur scène. Un bon petit fix de stoner doom des familles avant de me faire exploser la gueule dans la terrorizer tent !

Le Denver le dernier dinosaure du Rock’n’Roll est venu, a vu, et a vaincu ! Un bon son bien rond et chaleureux comme il le fallait, dans une ambiance disco. Tout ce qu’on attendait c’est plus de « hou yeah » et que Lee Dorian chante mal comme sur album haha. Pas déçus pour un sou, le meilleur concert de la Rock Hard Tent de tout le week end.

 

COALESCE (20h50)

Après l'agréable interview avec un Sean disponible et très loquace, on est d'autant plus pressés de voir ce que le quatuor ricain à nous offrir après des années de silence...
Un public plutôt timide et peu nombreux pour un show comme celui-ci, c'est dommage... Car quel show... Un Sean transformé qui mettra la misère au service de sécurité en chantant sur les barrières et même en slammant dans le public, un guitariste totalement habité qui joue quand il veut, martyrisant tantôt ses cordes de manière désordonnée, tantôt lancé dans une espèce de danse/transe indienne, les yeux révulsés... Seule la base rythmique basse/batterie du groupe reste le dos droit et tient la barre du bateau Coalesce qui se laisse entraîner par son propre flot chaotique. On entend la voix de temps en temps; un problème de micro auquel s'ajoute le fait que le chanteur tient ce même micro assez loin de sa bouche, ce qui n'arrange rien. Mais, honnêtement, pour cette fois on s'en fout, ils ont tellement tout donné, se sont mis tellement minables qu'on leur pardonne tout. On est heureux d'entendre du "Revolution in just listening" mais aussi du bluesy "Ox", ouais, on est juste heureux.

Ce concert mériterait une dizaine de pages à lui tout seul tant il fut, pour moi (et pour d’autres) LE concert du Hellfest! Ce n’est ni la bouteille de Jack Daniels négligemment posée sur scène, ni l’évidente impatience des musiciens (Sean Ingram piétinant nerveusement sur la scène)avant le concert qui vont me contredire. Intense et chaotique comme jamais, les ricains vont faire exploser leur colère à la gueule d’une salle malheureusement peu remplie pendant presque une heure (rappel compris). Richardson matraque la batteuse comme personne, Ellis ondule nerveusement au rythme des syncopes, Steineger, impérial, joue de sa gratte comme personne et fait sonner des trucs qui, à priori, NE PEUVENT PAS sonner, et Ingram, ahhh , Ingram ! Ingram donc fait de la merde pendant tout le set. En effet, sa principale préoccupation ne semble pas être de savoir si tout le monde entend bien sa voix d’enculé. Sa principale préoccupation est bien de faire n’importe quoi : gueuler des les oreilles des gars de la sécu, de sauter partout, de se jeter dans le public, d’engueuler les gars de la sécu (encore) quand ces derniers essayent de le calmer, de faire à moitié semblant de s’évanouir dans la fosse pour se relever 30 secondes après, de mener les gars de la sécu en bourrique (encore et encore)… Un vrai petit merdeux ! Pendant ce temps, Steineger, en transe, semble danser pour faire sonner les larsens de sa gratte (je précise qu’il ne touche plus les cordes là), se couche sur cette dernière, la tape par terre pour marquer les temps, joue aux doigts (tous les doigts) mais surtout, fait sonner les compos de Coalesce en toute circonstance, du jamais vu pour ma part ! Le son est énorme et la tracklist ne nous épargne aucun grand moment de la discographie du groupe ! Impossible de faire mieux dans le genre, même la bande à Bannon me semble fade à coté de ce cataclysme. Claque énorme, sourire de gamin prépubère et meilleure souvenir de concert in all time (parmi deux trois autres trucs quand même, on va pas s’amuser à classer non plus). Note spéciale à Sean Ingram qui ira tout de même serrer la main des gars de la sécu après le concert. Merci, merci Coalesce !

Pas réussi a rentré dedans mais le son était vraiment bon et l’ambiance avait l’air d’y être, de dehors c’était tout a fait agréable.

 

EUROPE (20h50)

Boulot oblige le lendemain, je devais partir immédiatement après le concert de COALESCE, que mes collègues ont parfaitement résumé pour moi (claque monumentale). Et c'est avec joie que "The final countdown" a résonné dans mes oreilles sur le chemin de ma voiture. Quel parfaite fin de festival ! Ahhhh, ce synthé kitsch à souhait !

Non, mais sorti de Coalesce à temps pour bouger les fesses sur the final countdown, nom de diou !!!

 

SUICIDAL TENDENCIES (21h55)

Si vous n’avez jamais mit les pieds sur un skate vous n’avez pas pu appréciés ce concert. Un pur moment de détente et de plaisir pour les yeux et les oreilles, avec les tubes et l’attitude qui va avec (la tchatche, les bandanas et les chaussettes hautes surtout) Surtout avec un dernier morceau ou la moitié de l’assemblée se retrouva sur scène pour célébrer les skatos de venice avec sourire et convivialité, parfait.

 

ELECTRIC WIZARD (22h50)

La première fois du w-e que je vois la Terrorizer aussi blindée de monde, du coup j'assiste au set de dehors, assis, ce qui n'est un mal finalement (on en est au 3e jour de fest et ça commence un peu à peser faut avouer). Et quel son! Wouh ça me remue le kebab fraîchement ingéré qui commence à se demander s'il n'y a pas un séisme là-dedans... Du bon Doom bien crasseux comme il se doit, assez lent, normal, et d'où je suis ça sonne tout à fait, bon kiff que ce set.

Le dimanche aura décidément été le jour de la calotte! Certes, on pouvait se douter que le set d’Electric Wizard serait bonnard, mais pas à ce point ! Même si les anglais boudent We live (mon petit préféré), on aura tout de même droit à deux titres de Withcult Today, un titre de Let Us Prey (A chosen Few, énorme), un de Come My Fanatics et surtout deux du merveilleux et anthologique Dopethrone (dont We hate you, magistral !). Le son est parfait, les tempos revus au ralenti, les lights et l’ambiance, au poil et le chant, juste parfait. Un des meilleurs sets du Hellfest qui aura, à mon avis, réconcilié pas mal de gens avec le doom. Incroyable !

On les attendais les Anglais, comme le messie presque. Une salle bondée, un bon son, des lights superbes, j’ai juste moyennement apprécié le set au niveau des choix des morceaux (ca dépendait des préférences de chacun) mais l’ambiance était là et on a bien bougés la tête comme des zombies. Un peu trop rapide a mon goût tout de même hahaha.

 

HATEBREED (23h55)

mosh part, blabla, mosh part. "Thank you we're Hatebreed"

De loin… ça avoine, comme d’hab’

Elle est où ta voix jasta ?

 

BRUTAL TRUTH (01h00)

Dernier concert du festival pour moi, ayant malencontreusement oublié ma peau de bête au camping je fais l'impasse sur MANOWAR et, donc, rendez-vous sous la Terrorizer pour la derniere fois. La fatigue se fait cruellement sentir pour ce dernier set et j'avoue ne pas avoir le courage nécessaire pour passer outre ce son de guitare totalement dégueulasse et imbittable..la vérité brutale aura donc raison de moi et c'est la mort dans l'âme, au bout de 25 mins de set que je quitte le site pour prendre le chemin d'Alesia.... J'aurais aimé voir plus du groupe mais ce son horrible de guitare, non quoi, on entend quasi pas la basse et la caisse claire surmonte tout (bon sachant que le père Hoak n'a pas un jeu de manchot c'est pas forcément un mal, mais trop c'est trop). Donc je resterai sur ma faim pour ce dernier set, aaarr dommache...

Grand Final pour moi (désolé mais Manowar, je m’en balance, hein!). Brutal Truth déboule en grande forme et nous envoie direct un set d’une heure et demie de grind surbordellique et surpuissant en pleine poire ! Le son est crade, les compos jouées trois fois trop vite, mais c’est panard quand même ! Kevin Sharp nous gratifie de la voix hurlée la plus puissante et la plus effrayante de tout le fest (sans rire) et Richard Hoake dégueule des breaks et des blasts brouillons à n’en plus finir. Coté setlist, c’est du grand ! Le dernier album passe en quasi intégralité et le groupe n’oublie pas pour autant de piocher dans tous ses albums sans exceptions. Bon, on aura toujours du mal à reconnaître certaine chanson tant le groupe massacre joyeusement sa musique sur scène mais on reconnaitra pêle mêle Walking Corpse, Godplayer (énorme), Blind Leading the Blind, Dementia, Time (énormissime), Crawlspace (énormissime aussi), etc. Tracklist record !!! Il faut dire qu’une fois de plus, le tempo est vraiment poussé au max sauf pour Time ou les ricains s’offrent le plaisir de le diviser par deux afin de nous offrir un ultime moment heavy avant de réintégrer nos couches avec les oreilles qui sifflent et la bave aux lèvres. Comment espérer une meilleure fin de festival ?!?

 

MANOWAR (01h00)

Non, mais sorti de Brutal truth à temps pour bouger les fesses sur Kings of Metal, nom de diou !

 

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