In Other Climes - Interview du 27/01/2009

Pouvez-vous présenter le groupe aux personnes qui ne connaissant pas encore In Other Climes ?
In Other Climes est un groupe de métal originaire de Nice, avec des sonorités empruntées au trash, au death et hardcore.
Dés la sortie en novembre de « The Final Threat » vous êtes partis en tournée européenne en compagnie de Paura. Ce groupe est assez peu connu par chez nous… Comment cela s’est-il passé ?
A vrai dire, nous ne les connaissions pas avant. Leur booker nous a contacté et nous avons monté ensemble cette tournée. Cette rencontre a été formidable tant sur la plan humain que musical. Ce sont d'excellents musiciens et ils sont d'une générosité absolument incroyable.
Votre batteur Lionhell a eut quelques soucis familiaux en pleine tournée…Comment avez-vous surmonté cet imprévu ?
Il y a effectivement eu des coups durs sur cette tournée. Nous avons écourté notre set pour permettre au batteur de Paura, Henrique, d'apprendre les morceaux et de les jouer correctement. Je me souviens même de cette date à Varsovie où nous avons fait une répétition en public au lieu du concert prévu, c'était un moment inoubliable. Grâce à son aide nous avons pu terminer la tournée.
Vous êtes un des rares groupes français à avoir eu la chance de tourner aux Etats-Unis. Avez-vous reçu un bon accueil de la part du public américain ?
L'accueil a été très bon et nous avons rencontrés des gens incroyables : certains nous suivaient sur plusieurs dates, ils nous donnaient rendez vous pour nous faire visiter et découvrir des coins.
Préférez-vous faire une tournée américaine en tant que première partie (avec tout ce que cela implique) ou une tournée française en tête d’affiche ?
Le confort, la célébrité, ou le rêve de gosses et la difficulté : unanimement la première proposition. Nous sommes partis une seule fois mais nous voulons y retourner. Par ailleurs, tu auras remarqué que nous jouons peu en France, c'est une question que tu aurais pu poser. Nous aimons voyager, nous aimons rencontrer des personnes issues de différentes cultures, nous aimons exporter notre culture, et puis nous avons été si bien accueillis dans tous ces pays que nous avons visité qu'il serait difficile pour nous d'y renoncer. Notre pays ne s'intéresse pas ou peu au métal, et lorsque la France a des groupes motivés, certains se dépêchent de les briser. Il y a de très bons groupes en France qui ont le talent et qui mériteraient de sortir de l'ombre : ils n'attendent qu'un coup de pouce. Il manque aussi cette solidarité entre groupes qu'il y a dans certains pays étrangers : tous les groupes peuvent coexister sans se marcher dessus, sans se tirer dessus via internet par exemple. Nous avons fait le choix de nous retirer de ces jeux inutiles et stériles et de disparaitre du paysage français. Malheureusement ça ne suffit pas puisqu'après l'annonce de la tournée aux Etats unis sur VS, par exemple, certaines personnes se sont dépéchées de critiquer : pourquoi s'évertuer à répondre à cela, ces personnes ne viennent pas aux concerts, il sont fermés à tout échange constructif, mais ils ont du temps à perdre sur internet. Il faut bien de tout.
J’ai entendu dire qu’un split CD avec les japonais de Basquiat était en cours… Où en est ce projet ? Et comment en êtes vous venus à collaborer avec ce groupe ?
Le disque est sorti au Japon et les retours sont plutôt positifs. Là aussi c'est un des membres du groupe qui nous a contacté : c'est arrivé après notre tournée aux Etats-Unis, ça nous semblait être une bonne opportunité de nous exporter là bas d'autant que nous aimions la musique de Basquiat.
A l’heure actuelle vous n’avez sorti que deux EP et un album. Pourtant vous êtes déjà propulsé sur des tournées américaines et collaborez avec des artistes étrangers… Seriez-vous une bande d’hyperactifs ?
D'autres tournées étaient mêmes prévues mais nos boulots respectifs, nos vies privées ne nous permettent pas de tout cumuler, c'est déjà très difficile d'assurer les dates que nous faisons dans l'année. Nous devons faire des choix. La musique exige de nombreux sacrifices. C'est le prix à payer pour faire ce que l'on aime.
En avril 2008 vous avez sorti un EP sous le nom de « Sword of Vengeance : Chapter II », n’incluant que deux inédits, et votre premier album en novembre. Pourquoi avoir sorti ces deux CDs en un lapse de temps si court ?
Je sais que la plupart des critiques ont considéré « Sword of Vengeance : Chapter II » comme un second E.P, alors qu'il s'agissait simplement d'une réédition de "Sword of Vengeance", le premier E.P augmenté de titres "live" dont certains resteront inédits puisqu'il s'agit de versions antérieures à l'album. Cette sortie a été commandée à cette période parce qu'il n'y avait plus d'exemplaires du E.P disponibles.
« The Final Threat » est sorti il y a un petit moment maintenant. Quelles retombées en avez-vous eu ?
Les chroniques ont été dans l’ensemble élogieuses. Les commentaires que les gens nous laissent sont plutôt encourageants, beaucoup ont compris notre démarche et semblent y adhérer. Nous sommes en tout cas satisfaits du rendu final qui correspond à ce que nous voulions faire à cette période. Le mélange des styles me semblent plutôt réussis, contrairement à ceux que certains pensent, et plus original que l'on voudrait bien le penser au premier abord, si tant est que l'originalité soit un gage de qualité bien sûr.
Le message que vous véhiculez à travers vos textes est assez optimiste et plein d’espoir. Qui s’occupe des paroles ? Peux-tu nous apporter quelques précisions sur le contenu des textes ?
Je suis content de voir que pour une fois le message est compris. Malheureusement ce n'est pas toujours le cas, l'ignorance, le désintérêt, ou la conviction d'y trouver ce que l'on y a mis par avance. C'est ce qui est marquant dans la plupart des chroniques d'ailleurs, ce jugement entièrement subjectif fondé sur on ne sait quel a priori avec les ornements de l'objectivité, vocabulaire pompeux par exemple mais vidé de sens réel, justification sans fondement, bref sans grand intérêt, à ce qu'il me semble en tout cas. Quoiqu'il en soit, les textes sont construits de manière hiérarchique, et constituent une sorte de fresque de l'homme nouveau qui s'est élevé à la hauteur de son vouloir et a créé l'ordre d'un monde nouveau et supérieur. Une partie des textes est directement accessible, l'autre est symbolique, à chacun d'y trouver son compte, ou de passer son chemin d'ailleurs.
Voici une question un peu récurrente chez COREandCO : aimez-vous la littérature ? Est-ce que certains auteurs vous inspirent particulièrement dans vos textes ?
Je vais parler en mon nom, je suis un passionné de littérature et de philosophie. Les textes sont évidemment marqués par mes influences, Nietzsche, Heidegger, Rilke, Baudelaire, Dante, Augustin, Plotin, Plutarque, mais surtout les textes mythologiques et religieux, la Bible, les poèmes d'Hésiode et d'Homère.
Qu’est ce qui attend In Other Climes dans un avenir proche ? Que peut-on vous souhaiter pour la suite ?
De nombreux concerts avec plusieurs tournées à l'étranger, un nouvel album qui est en cours de composition.
Je te laisse le mot de la fin…
Merci à ceux qui nous ont suivis et nous suivent encore, à ceux qui nous ont fait confiance et nous ont accompagnés, à ceux que nous avons rencontrés sur la route et dans les concerts, et merci à toi de nous avoir consacré de ton temps.
In Other Climes est un groupe de métal originaire de Nice, avec des sonorités empruntées au trash, au death et hardcore.
Dés la sortie en novembre de « The Final Threat » vous êtes partis en tournée européenne en compagnie de Paura. Ce groupe est assez peu connu par chez nous… Comment cela s’est-il passé ?
A vrai dire, nous ne les connaissions pas avant. Leur booker nous a contacté et nous avons monté ensemble cette tournée. Cette rencontre a été formidable tant sur la plan humain que musical. Ce sont d'excellents musiciens et ils sont d'une générosité absolument incroyable.
Votre batteur Lionhell a eut quelques soucis familiaux en pleine tournée…Comment avez-vous surmonté cet imprévu ?
Il y a effectivement eu des coups durs sur cette tournée. Nous avons écourté notre set pour permettre au batteur de Paura, Henrique, d'apprendre les morceaux et de les jouer correctement. Je me souviens même de cette date à Varsovie où nous avons fait une répétition en public au lieu du concert prévu, c'était un moment inoubliable. Grâce à son aide nous avons pu terminer la tournée.
Vous êtes un des rares groupes français à avoir eu la chance de tourner aux Etats-Unis. Avez-vous reçu un bon accueil de la part du public américain ?
L'accueil a été très bon et nous avons rencontrés des gens incroyables : certains nous suivaient sur plusieurs dates, ils nous donnaient rendez vous pour nous faire visiter et découvrir des coins.
Préférez-vous faire une tournée américaine en tant que première partie (avec tout ce que cela implique) ou une tournée française en tête d’affiche ?
Le confort, la célébrité, ou le rêve de gosses et la difficulté : unanimement la première proposition. Nous sommes partis une seule fois mais nous voulons y retourner. Par ailleurs, tu auras remarqué que nous jouons peu en France, c'est une question que tu aurais pu poser. Nous aimons voyager, nous aimons rencontrer des personnes issues de différentes cultures, nous aimons exporter notre culture, et puis nous avons été si bien accueillis dans tous ces pays que nous avons visité qu'il serait difficile pour nous d'y renoncer. Notre pays ne s'intéresse pas ou peu au métal, et lorsque la France a des groupes motivés, certains se dépêchent de les briser. Il y a de très bons groupes en France qui ont le talent et qui mériteraient de sortir de l'ombre : ils n'attendent qu'un coup de pouce. Il manque aussi cette solidarité entre groupes qu'il y a dans certains pays étrangers : tous les groupes peuvent coexister sans se marcher dessus, sans se tirer dessus via internet par exemple. Nous avons fait le choix de nous retirer de ces jeux inutiles et stériles et de disparaitre du paysage français. Malheureusement ça ne suffit pas puisqu'après l'annonce de la tournée aux Etats unis sur VS, par exemple, certaines personnes se sont dépéchées de critiquer : pourquoi s'évertuer à répondre à cela, ces personnes ne viennent pas aux concerts, il sont fermés à tout échange constructif, mais ils ont du temps à perdre sur internet. Il faut bien de tout.
J’ai entendu dire qu’un split CD avec les japonais de Basquiat était en cours… Où en est ce projet ? Et comment en êtes vous venus à collaborer avec ce groupe ?
Le disque est sorti au Japon et les retours sont plutôt positifs. Là aussi c'est un des membres du groupe qui nous a contacté : c'est arrivé après notre tournée aux Etats-Unis, ça nous semblait être une bonne opportunité de nous exporter là bas d'autant que nous aimions la musique de Basquiat.
A l’heure actuelle vous n’avez sorti que deux EP et un album. Pourtant vous êtes déjà propulsé sur des tournées américaines et collaborez avec des artistes étrangers… Seriez-vous une bande d’hyperactifs ?
D'autres tournées étaient mêmes prévues mais nos boulots respectifs, nos vies privées ne nous permettent pas de tout cumuler, c'est déjà très difficile d'assurer les dates que nous faisons dans l'année. Nous devons faire des choix. La musique exige de nombreux sacrifices. C'est le prix à payer pour faire ce que l'on aime.
En avril 2008 vous avez sorti un EP sous le nom de « Sword of Vengeance : Chapter II », n’incluant que deux inédits, et votre premier album en novembre. Pourquoi avoir sorti ces deux CDs en un lapse de temps si court ?
Je sais que la plupart des critiques ont considéré « Sword of Vengeance : Chapter II » comme un second E.P, alors qu'il s'agissait simplement d'une réédition de "Sword of Vengeance", le premier E.P augmenté de titres "live" dont certains resteront inédits puisqu'il s'agit de versions antérieures à l'album. Cette sortie a été commandée à cette période parce qu'il n'y avait plus d'exemplaires du E.P disponibles.
« The Final Threat » est sorti il y a un petit moment maintenant. Quelles retombées en avez-vous eu ?
Les chroniques ont été dans l’ensemble élogieuses. Les commentaires que les gens nous laissent sont plutôt encourageants, beaucoup ont compris notre démarche et semblent y adhérer. Nous sommes en tout cas satisfaits du rendu final qui correspond à ce que nous voulions faire à cette période. Le mélange des styles me semblent plutôt réussis, contrairement à ceux que certains pensent, et plus original que l'on voudrait bien le penser au premier abord, si tant est que l'originalité soit un gage de qualité bien sûr.
Le message que vous véhiculez à travers vos textes est assez optimiste et plein d’espoir. Qui s’occupe des paroles ? Peux-tu nous apporter quelques précisions sur le contenu des textes ?
Je suis content de voir que pour une fois le message est compris. Malheureusement ce n'est pas toujours le cas, l'ignorance, le désintérêt, ou la conviction d'y trouver ce que l'on y a mis par avance. C'est ce qui est marquant dans la plupart des chroniques d'ailleurs, ce jugement entièrement subjectif fondé sur on ne sait quel a priori avec les ornements de l'objectivité, vocabulaire pompeux par exemple mais vidé de sens réel, justification sans fondement, bref sans grand intérêt, à ce qu'il me semble en tout cas. Quoiqu'il en soit, les textes sont construits de manière hiérarchique, et constituent une sorte de fresque de l'homme nouveau qui s'est élevé à la hauteur de son vouloir et a créé l'ordre d'un monde nouveau et supérieur. Une partie des textes est directement accessible, l'autre est symbolique, à chacun d'y trouver son compte, ou de passer son chemin d'ailleurs.
Voici une question un peu récurrente chez COREandCO : aimez-vous la littérature ? Est-ce que certains auteurs vous inspirent particulièrement dans vos textes ?
Je vais parler en mon nom, je suis un passionné de littérature et de philosophie. Les textes sont évidemment marqués par mes influences, Nietzsche, Heidegger, Rilke, Baudelaire, Dante, Augustin, Plotin, Plutarque, mais surtout les textes mythologiques et religieux, la Bible, les poèmes d'Hésiode et d'Homère.
Qu’est ce qui attend In Other Climes dans un avenir proche ? Que peut-on vous souhaiter pour la suite ?
De nombreux concerts avec plusieurs tournées à l'étranger, un nouvel album qui est en cours de composition.
Je te laisse le mot de la fin…
Merci à ceux qui nous ont suivis et nous suivent encore, à ceux qui nous ont fait confiance et nous ont accompagnés, à ceux que nous avons rencontrés sur la route et dans les concerts, et merci à toi de nous avoir consacré de ton temps.
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