Backflip - The Brainstorm vol.2

Chronique Maxi-cd / EP (17:17)

chronique Backflip - The Brainstorm vol.2

En lisant les quelques articles glanés sur le net, beaucoup en allemand étonamment - merci google trad - il semblerait que les portugais de Backflip aient beaucoup évolué entre le The Brainstorm Vol​.​1 et ce nouvel EP, sobrement intitulé The Brainstorm Vol​.​2. N'ayant jamais collé une oreille sur le 1er volume, je ne ferais aucune comparaison avec leur précédentes sorties, mais ce qui est certain, et je peux l'affirmer d'emblée dans ma chronique, c'est que cet EP fout la patate !

 

Je rigole toujours quand je vois que les groupes s'obligent à écrire "female fronted hardcore", comme si le fait d'insister sur le fait d'avoir une femme au chant allait attirer un maximum de larrons avides de testostérone féminine... On écoute plus un groupe parce qu'il y a une femme dans celui-ci ? Ah ? Bon et puis sincèrement, à la première écoute de cet EP, je ne savais pas que le chanteur était en fait une chanteuse, et je ne m'en suis absolument pas rendu compte...

 

Par contre, musicalement, j'ai pris une bonne claque hardcore comme il faut ! Enfin quand je dis hardcore, il faut penser hardcore moderne, avec des touches de mélodies (notamment dans le chant), comme le font les Comeback kid, Stick to your guns et consorts. Je n'écouterais pas ça tous les jours, mais il faut avouer que pour "s'énergiser", c'est le top. Entre refrains à chanter ("Loyal opposition"), mosh parts ("Born headfirst"), riffs béton ("Burning high"), tous les ingrédients sont là pour passer un bon moment, d'autant que le groupe ne se perds pas dans les structures alambiquées pour ne garder que l'essentiel. Et il faut avouer que les plans de guitare sont super bien foutus, s'assimilent facilement, et restent en tête un bon moment.

 

Alors pourquoi seulement un "7,8/10" me direz-vous ? Et bien, j'aurai aimé encore plus de passages rentre-dedans, et moins de mélodies... On ne tombe pas dans le mielleux, mais certains refrains systématiquement chantés ("Symptoms") auraient mérité meilleur sort ; des hurlements plus vivaces n'auraient pas été du luxe, pour apporter cette pointe de violence supplémentaire qui aurait fait de cet EP un incontournable de l'année dans le genre.

photo de Pidji
le 04/08/2017

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