Can Of Worms - Kult of Nuke

Chronique CD album (41:00)

chronique Can Of Worms  - Kult of Nuke

La sortie de "Kult of Nuke" par Can of worms ne s'est pas accompagnée d'une immense polémique dans le microcosme musical que tu fréquentes, cher lecteur...et pourtant, elle aurait pu à l'écoute de ce son de caisse claire.

Oui, le syndrome "St Anger" guette.
Sauf que Can of worms est français. Qu'il fait du thrash death. Qu'il a signé cet album en 2015 chez Great Dane Records et que, par conséquent, on ne trouve pas son album à Leclerc à côté d'une promotion Justin Bridou.
Voilà qui a permis aux sudistes d'échapper à de stupides débats sur le son de la batterie.

Par bonheur, il y aura toujours des losers dans mon genre pour en remettre une couche. Je vais donc sous tes yeux te montrer comment faire naître une vaine "polémique" et la tuer dans l'oeuf.

 

Attention, c'est parti :
Naissance de la critique : "Ce son de caisse claire est dégueulasse, ça fait old-school mais avec une prod' moderne, ça colle pas d'trop".
Mort de la critique : "En même temps, on s'y fait vite, et le reste déglingue bien".

 

Voilà. Ce n'est finalement pas bien compliqué de faire abstraction d'un détail un poil perturbant.
Faut dire qu'on est aidé par la batterie, qui, si elle sonne en plastoque "étrangement", donne aussi l'occasion de montrer qu'elle n'est pas agitée par un trou de balle manchot.

Le reste tabasse. Ni plus, ni moins, mais pas de manière originale.
Can of worms fait du thrash mêlé à du death avec tout ce que cela implique dans le genre. Du connu, surentendu, archi-convenu mais ça fonctionne parfaitement.

Fluide, bourré de bons soli, de riffs bien prenants, le groupe n'échappe pas à quelques très légères lourdeurs, mais les 40 minutes de ce disque filent à grande vitesse avec une grosse puissance et une sacrée patate vocale.

Deux gueulards (le premier pour la voix thrash, le second pour la voix plutôt death), deux guitares qui font bien tourner la tête et une section rythmique sous caféine : Can of worms a le sens des traditions sans jouer la carte du réac old-school. Un passéisme pesé, une modernité relative avec une énergie sans réserve pour un album sans temps mort : "Kult of Nuke" est explosif sans être révolutionnaire.

Un bon moment, tout connement.

photo de Tookie
le 19/09/2017

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